Quelle transformation pour la fonction Formation ? 1/2 | Le blog de la Formation professionnelle et continue
Publié le : jeu 15 juin 2017Views: 1751

Publié dans : Méthodes et organisation

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Dans un article de février 2016, paru dans la Havard Business Review, Anthony Scott décrit ce que signifie réellement la transformation d’un « business ». Il distingue trois « catégories d’effort » de transformation. Son modèle fera l’objet de ce premier billet. Dans un deuxième billet à suivre, je tenterai d’appliquer cette grille de lecture à la fonction #Formation, dans notre contexte français si particulier.

Transformation : trois catégories d’effort

Dans son article, Anthony Scott distingue trois « catégories d’efforts » de transformation, fondamentalement différents et souvent confondus

1- Opérationnel

C’est faire la même chose en mieux : plus vite, moins cher… « Beaucoup d’entreprise engagées dans une « transformation digitale » se retrouvent dans cette catégorie », écrit Scott. « Elles utilisent de nouvelles technologies pour résoudre de vieux problèmes ». Il peut y avoir un impact positif, mais les fondamentaux de l’activité ne sont pas transformés. Et, ajoute Scott, « dans un monde en transformation rapide, mieux jouer l’ancienne partition est simplement insuffisant ».

2- Modèle opérationnel

Cela signifie « faire son métier de manière totalement différente ». Scott prend l’exemple de Netflix : avant, distributeur de films sur CD-Rom. Aujourd’hui, diffuseur de contenus vidéos en streaming sur le web, et aussi producteur de films et séries. La façon dont Netflix répond au besoin de divertissement des consommateurs a presque totalement changé.

3- Transformation stratégique

C’est la Transformation. L’essence de l’entreprise change complètement. Apple passe « des ordinateurs aux gadgets électroniques », Google « de la publicité au voitures sans conducteurs » … C’est risqué. Mais cela peut revivifier le moteur de croissance de l’entreprise.

Ces deux efforts devraient être « connectés et coordonnés ». « C’est ainsi que les leaders peuvent surmonter les défis de la disruption, plutôt que d’être brisés par elle », conclut Scott.

 

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