En guise d’introduction, vous pouvez visionner une vidéo sur la Youtube Creative Academy parMary Doodles et Whitney Lee Milam. Et pour lever le premier frein, qui voudrait que faire un #storyboard implique de « savoir » dessiner, vous pouvez consulter cette vidéo de Indy Mogul.
Le code est simple, les exemples abondent et il ne faut que quelques dizaines de minutes pour comprendre la logique. D’autant que nous baignons dans une culture de l’image. En revanche, si vous ou vos apprenants « perdez » quelques dizaines de minutes à l’apprendre, ce sont quelques heures qui seront peut-être gagnées, même sur un tournage amateur, dans le cadre d’une activité pédagogique !
Connaître les plans
Pour cadrer une image, il y a des conventions que l’on doit connaître, pour les utiliser ou s’en affranchir. Issues de l’histoire de la peinture, de la photo, du cinéma et de la bande dessinée, elles nous montrent que certains découpages sont plus efficaces que d’autres.
Ils sont résumés sur la deuxième illustration que vous trouverez sur cette page, et que vous agrandirez d’un clic ! Les dessins ci-dessous vous en présentent quelques-uns.
Les mouvements de caméra
Les mouvements de caméra sont codés par des flèches. Elles sont à l’extérieur du cadre et courbes pour présenter un mouvement panoramique. Elles sont droites pour désigner un travelling.
Les mouvements à l’intérieur d’un plan
Les déplacements des personnages et des objets à l’intérieur d’un plan sont aussi représentés par des flèches. En revanche, elles sont à l’intérieur de l’image. S’il y a une ambiguité, rien n’interdit d’écrire dans la flèche ou à côté de l’image.
Plongée ou contreplongée ?
Où placer la caméra par rapport au sujet, quel point de vue utiliser et comment le présenter ? Ces questions doivent être traitées avant d’arriver sur la scène, avec les acteurs. Ils impliquent souvent des choix matériels et d’organisation
Et maintenant ?
Le code tient donc en quelques flèches et abréviations. Pour le maîtriser, nous avons dû découvrir une partie du vocabulaire du cinéma, de la vidéo, du cinéma d’animation ou de la bande dessinée.
Mais ces codes ne doivent pas nous amener à des productions stéréotypées. Pensez à aller voir les nombreux exemples que les moteurs de recherche vous feront découvrir. Vous verrez ainsi que chacun s’approprie les éléments du code, pour qu’il reste au service de la création.
Et pour vous lancer le plus rapidement possible, n’hésitez pas à utiliser des modèles ou templates. Parmi les sites qui en proposent, weblogroundup vous donne un choix intéressant dans une bonne définition.