Pas facile de comprendre ce qu’est l’innovation dans un monde mouvant et complexe. C’était pourtant l’un des défis de la session introductive de l’édition 2011 de la conférence Lift qui se tenait la semaine dernière à Genève.
Actuellement la nouvelle révolution de la communication produit une nouvelle transformation des connaissances et donc des institutions, estime Don Tapscott. L’internet nous permet d’arriver à“l’âge de la connaissance distribuée”, à l’ère de la connaissance en réseau. Mais comment vont évoluer les institutions en regard de cette transformation ?
La nouvelle génération, celle des gens qui sont nés avec le numérique, est dans une situation difficile. Elle est confrontée à de nombreux problèmes : le chômage massif, le changement climatique, la fin des énergies fossiles, etc. “Nous sommes au début d’une radicalisation de la jeunesse”, prophétise Tapscott, car elle a désormais des outils très performants pour réagir, pour organiser une riposte aux difficultés qu’elle connait.
La scène de Lift est toujours l’occasion de croiser des réflexions positives. Cette année encore, il a été nécessaire de faire deux pas de côté pour comprendre que oui le monde avait définitivement changer d’époque… Et donc qu’il fallait apprendre à travailler avec de nouveaux concepts sociaux et politiques. Problème, nous n’avons pour le moment à disposition que quelques briques du nouveau logiciel. C’est peut être cela l’injonction d’innover dans un monde en plein Renaissance. .