Réforme de la formation : les négociateurs au milieu du gué – RHEXIS
Publié le : mer 03 janvier 2018Views: 1513

Publié dans : Méthodes et organisation

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La première phase des négociations sur la réforme de la formation professionnelle s’est achevée le 20 décembre ; les débats reprennent le 12 janvier, après la trêve des confiseurs. Entre les deux, un texte se peaufine, sous la plume des organisations patronales. Tout se jouera donc en janvier et février, et il est trop tôt pour juger de la physionomie de l’accord. Mais pas pour faire le point sur les échanges, sur les textes proposés par les organisations patronales et la CFDT, et sur la pratique de cet exercice très particulier qu’est la négociation interprofessionnelle.

Commencée le 24 novembre 2017, la négociation entre les partenaires sociaux en vue de la réforme de la professionnelle a tenu sa 5e séance le 20 décembre. Au cours de cette première phase, les organisations patronales et syndicales ont pu ainsi échanger sur leurs positions respectives, en s’émancipant autant que faire se peut du document d’orientation remis par le gouvernement.

Un document de travail du patronat sur la réforme de la formation

Lors de cette dernière séance de 2017, les trois organisations patronales (Medef, CPME, U2P) ont pu proposer une trame de travail, tenant compte des positions exprimées par l’ensemble des participants depuis un mois. Le texte se présente donc comme une synthèse des travaux en 5 points :

  1. La connaissance des besoins en formation des entreprises
  2. La priorité à l’alternance pour l’insertion professionnelle, avec des branches professionnelles
  3. L’accompagnement des salariés
  4. Le financement reposerait sur une cotisation en 5 parties
  5. Le suivi de la réforme, avec une gouvernance paritaire de sa mise en œuvre et une coopération avec les autres acteurs

Des partenaires syndicaux dubitatifs… et un texte alternatif de la CFDT

Au cours de la séance du 20 décembre, les syndicats ont exprimé des réserves sur ce texte. Certains ont souligné sa relative légèreté – mais il ne s’agit que d’un plan. Le choix de mettre l’accent prioritairement sur les besoins de l’entreprise a également été critiqué.

 

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