Ce plan comprend un ambitieux volet « compétences ». Parmi ces mesures, on retrouve entre autres la formation des salariés en activité partielle, des demandeurs d’emploi et des jeunes (prioritairement vers les secteurs d’avenir), l’accès facilité à la reconversion et la modernisation des organismes de formation.
La formation des salariés en activité partielle
Le gouvernement prévoit une enveloppe d’un milliard d’euros pour la formation des salariés des entreprises en activité partielle, via le FNE (Fonds national pour l’emploi). L’objectif est d’utiliser le temps non travaillé (qui peut aller jusqu’à 40% pendant deux ans dans le cadre de l’activité partielle longue durée) pour se former. Ces formations doivent être ciblées sur les secteurs prioritaires du plan de relance (industrie, numérique, transition écologique, métiers liés à la santé et au grand âge…). Par exemple, les salariés pourront se former aux nouvelles technologies hybrides dans l’automobile ou des certifications en cybersécurité. Déjà depuis avril, le FNE a financé les formations de 150.000 salariés en activité partielle pour un montant de 150 millions d’euros.
Des formations tournées vers les secteurs prioritaires
Le gouvernement veut mettre l’accent sur les formations tournées vers les secteurs prioritaires. Dans ce sens, il souhaite discuter avec les régions pour que les 7,5 milliards encore non consommés du PIC (plan d’investissement dans les compétences, qui prévoyait la formation d’un million de demandeurs d’emploi et de jeunes sur le quinquennat) aillent davantage vers des formations tournées vers l’industrie, le numérique, la transition écologique ou encore les métiers liés à la santé et au grand âge. Pour les jeunes, le PIC financera 200.000 places supplémentaires de formations ciblées sur les métiers dits d’avenir, dont 100.000 formations qualifiantes proposées sur l’application Moncompteformation.
Des organismes de formation plus modernes
Enfin, le confinement a accéléré l’évolution des organismes de formation afin de proposer des enseignements à distance. Le gouvernement prévoit 300 millions d’euros pour aider ces organismes à davantage numériser les services, à se restructurer ou encore à améliorer leurs plateaux techniques. « On veut en faire un secteur d’excellence, le potentiel est grand », souligne-t-on au ministère.
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