Lorsque l’on pense à des projets de digitalisation des formations, il est fréquent de penser tout de suite en termes d’outils et de plateformes. Ce que nombre de professionnels de la formation ont en tête suit un schéma classique : nous allons concevoir des modules de formation (à l’aide d’un outil auteur), puis les diffuser auprès des apprenants et suivre tout un ensemble de statistiques. Tout cela est donc centralisé et guidé. L’apprenant est dans un « cocon pédagogique », au chaud, et il n’a qu’à suivre le chemin plus ou moins tracé. Mais est-ce vraiment ce qu’il attend pour apprendre au mieux ?
Nous apprenons surtout en dehors des plateformes LMS
Une étude très intéressante menée par Degreed en 2016 (How the Workforce Learns in 2016) montre la diversité des sources d’apprentissage mobilisées par les apprenants.
Degreed distingue deux types d’apprentissage :
- l’apprentissage guidé (L&D led) : coaching et mentoring, modules e-learning, formations en présentiel, conférences, etc.
- l’apprentissage autogéré (L&D self-directed) : recherches web, apprentissage avec les pairs, articles et blogs, vidéos, livres, applications, podcasts, réseau, etc.
La plateforme LMS n’est pas le seul outil de formation
Le classement Top Tools for Learning établi par Jane Hart (du Centre for Learning & Performance Technologies) est devenu la référence mondiale pour identifier quels étaient les outils d’apprentissage les plus utilisés par les individus. Chaque année, il est ainsi intéressant d’étudier quelles sont les nouvelles entrées dans le top, quels sont les outils qui se démarquent, etc. L’édition 2018 de ce classement est à nouveau riche d’enseignements.
Repéré depuis https://blog.myskillcamp.com/fr/quelle-place-accorder-plateformes-lms-apprentissage