Le numérique doit-il être au service de tous ou d’une minorité ? Doit-il faciliter l’émergence de cet être augmenté annoncé et vanté par le transhumanisme ou, au contraire, encourager les différences qui nous ont caractérisées jusque-là ?
Les technologies bouleversent les équilibres humains. Depuis toujours, elles sont au cœur de nos sociétés. Ni bonnes ni mauvaises, elles sont ce que les hommes en font. Outils à notre service, elles tendent vers un objectif : améliorer notre vie, la façon dont nous interagissons et cohabitons. Il en était déjà ainsi au XVIème siècle lorsque Rabelais nous assénait son célèbre « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Il en est toujours de même à l’heure du tout numérique.
De nouveaux nomades
Il y a désormais plus de trente ans, j’entamais une marche qui me conduirait de Dakar au lac Tchad. Une marche qui fut comme une révélation et le cadre d’une rencontre avec les populations nomades de ces régions. Une rencontre qui a profondément changé ma vie et ma vision des choses, et notamment sur ce que peut ou doit apporter la technologie pour constituer un vrai progrès pour les peuples.
Le choix qui s’offre à nous
Depuis sa naissance, l’humanité a été bercée au son d’un progrès technologique qui a permis, au gré du temps, de s’approcher de plus en plus près des besoins de chacun. Mais la technologie reste un moyen et non une fin.
Chronique de François-Xavier Marquis
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