La #formation est ainsi plus que jamais concernée à travers la digitalisation de ses méthodes d’#apprentissage, qui mettent les collaborateurs au coeur de leur propre parcours apprenants et en font les acteurs de leur montée en compétences.
La formation, du collaborateur au « collabor-acteur »
85 % des entreprises accordent une grande importance à #l’apprentissage et au développement des salariés, celui-ci étant de plus en plus perçu comme un levier pour favoriser leur engagement.
Le « descendant » laisse place au collaboratif
La formation doit accompagner les profondes mutations digitales que vivent les entreprises : restructurations, nouveaux métiers, nouveaux modes de travail…
Elle n’est plus un événement isolé, les firmes doivent mettre en place une architecture multimodale, alliant présentiel et distanciel, avec l’intégration d’activités digitales et d’ateliers de co-construction.
Des outils digitaux pour fluidifier le parcours des apprenants
Le formé est donc plus que jamais placé au coeur du dispositif de formation. Il acquiert des savoirs via les nouvelles technologies et dispose de contenus beaucoup plus adaptés à ses besoins.
Les grandes universités américaines (Harvard, Stanford…) ont été les premières à révolutionner le rôle de l’enseignant en intégrant des pratiques digitales, via les #MOOC (Massive Open Online Courses). Mi-2016, l’organisme français Abilways s’en est inspiré et a lancé un MOOC conçu spécialement pour smartphones, avec des quizz ludiques, des vidéos courtes d’experts et des partages entre formateurs et apprenants.L’Hexagone à la traine…
Selon l’université américaine MIT, uniquement 29 % des sociétés internationales utilisent les outils digitaux, 45 % sont en pleine transformation digitale et 26 % n’en seraient qu’à leurs débuts. Les organisations se doivent donc de faire évoluer leurs méthodes d’apprentissage à travers leur transformation digitale si elles ne veulent pas être dépassées.
En France, sur les 100 plus grands groupes français, uniquement 3 peuvent être considérés comme leaders digitaux…un faible résultat ! Selon le baromètre Cegos 2016, les modules #e-learning sont utilisés par 37 % des entreprises françaises contre 52 % au niveau européen et les classes virtuelles pratiquées dans 33 % des entreprises françaises contre 43 % en Europe.
Ces nouveaux types de supports permettent d’une part de mettre en pratique les enseignements de façon immédiate en amont de leur application au « terrain » et ainsi détecter les points de non-compétences afin d’agir avant que l’erreur ne se produise et d’autre part de générer de l’amélioration continue au sein des équipes.