Les formateurs doivent-ils se former à la neuroscience ?
Si les formateurs ne doivent pas nécessairement se former à l’imagerie cérébrale ou à la génétique pour réformer les modèles éducatifs et les rendre plus adaptatifs à la personnalité et aux difficultés de chaque apprenant, une certaine compréhension des mécanismes d’apprentissage reste nécessaire. Ainsi, connaître les quatre piliers d’apprentissage peut se révéler extrêmement utile par exemple.
Il ne s’agit pas de comprendre tout le fonctionnement du cerveau humain ; qui est si complexe et qui comporte huit systèmes d’apprentissage différents interagissant les uns avec les autres, mais plutôt de comprendre les principes fondamentaux desmécanismes d’apprentissage qui ont fait leurs preuves scientifiquement. Les quatre piliers de l’apprentissage, par exemple, en font partie.
Évolutions potentielles et limites de la neuropédagogie
Limites et débats
Certains chercheurs argumentent que les neurosciences n’ont rien à apporter à l’éducation et que l’andragogie devrait davantage se concentrer sur les apports de la psychologie et des sciences comportementales. Le professeur en neurosciences cognitives Michael Thomas répond aux détracteurs que la neuropédagogie ne cherche pas à régler tous les problèmes rencontrés par l’andragogie. Selon lui, il reste important de comprendre physiologiquement ce qu’il se passe dans notre cerveau pour mieux appréhender les processus d’apprentissage.
Une révolution à venir ?
Aujourd’hui, de nombreux travaux restent nécessaires pour que la neuropédagogie révolutionne l’apprentissage. Beaucoup de variables restent inconnues dans les recherches : les interactions au sein du système limbique, les mécanismes précis des émotions dans l’apprentissage, ceux des sanctions et des récompenses…
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Repéré depuis https://www.callimedia.fr/les-defis-de-la-neuropedagogie/
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