La #formation à distance s’est longtemps limitée à proposer des supports et des interfaces qui « anonymise » les apprenants. Cet éloignement tant géographique que physique des communautés apprenantes et celles des pédagogues est largement compensé par des dispositifs qui introduisent des espaces de communication et des processus d’apprentissages collaboratifs que ce soit sous la forme de FAQ, de forums ou de messageries.
De nombreuses formations à distance ont des taux de réussite tout à fait satisfaisants sans pour autant systématiser les classes virtuelles. Certaines n’en proposent pas du tout. Cependant, l’avenir pourrait bien obliger à revoir cette approche. En effet, la sollicitation des cerveaux étant permanente, il est indispensable de reconsidérer les formes d’attention et de réintroduire la relation humaine dans les formations #e-learning. En effet, le caractère impersonnel des formations limite l’engagement des participants. Ceci s’explique aisément : l’homme évolue au sein d’une société et des rapports humains qui s’y tissent. En matière de formation, c’est aussi une nécessité.
La classe virtuelle permet de mettre en présence un groupe d’apprenants et un enseignant/animateur. Ce système proche du #webinar ou du Workshop utilisé dans le cadre des visioconférences, réunions à distance et formations en entreprise, permet de reproduire les conditions d’une salle de classe. Ceci induit une mise en relation et une intervention accrue de chaque apprenant, une participation en temps réel sous forme de prise de parole ou en clavardage, une mutualisation des supports et des productions, des réflexions et des réponses.
Le bénéfice de la classe virtuelle est de remettre de l’humain mais également de proposer les enregistrements pour un accès différé. Le gros avantage est de faire des sessions courtes d’une demi heure dans une logique d’encadrement de projet.
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