Les instances internationales (ex : UNESCO) ont perçu que le potentiel #numérique pouvait transformer l’éducation et favoriser l’envie d’apprendre, à la condition de ne pas laisser l’outil sans accompagnement. En soi le numérique sans pédagogue est insuffisant. De la même façon que les individus nés dans la « génération voiture » ne maîtrisaient pas spontanément la mécanique et la conduite automobile, les individus nés à l’ère du numérique ont aussi besoin d’apprendre à le maîtriser au-delà des usages en surface ou des applications ludiques (ex la réalité augmentée du jeu Pokemon Go). Le risque est celui de la fracture numérique entre ceux qui sauront tirer parti de la technologie pour apprendre et les autres. Cela nécessite de nouvelles compétences, cela redonne sens à l’apprendre à apprendre. Cela donne plus que jamais à la formation son rôle sur l’émancipation des individus.
Le numérique fait désormais parti de notre vie quotidienne, c’est même un mode de vie pour répondre à de nombreuses questions (cf taux d’équipements et pratiques culturelles, sociales économiques relevées par les enquêtes du CREDOC).