[Newsletter 244] La rentrée de la formation : 1,2,3, GO !!
Publié le : lun 31 août 2020Views: 583
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Jamais la rentrée de la formation n’a été aussi attendue et incertaine. Quelles vont être les contraintes des nouvelles mesures sanitaires pour les organismes de formation, les salles vont-elles à nouveau se remplir ou bien resteront-elles encore vides ? Quels financements vont être mis en place pour soutenir l’activité ? Comment la pédagogie va-t-elle s’adapter à la distance ? Quelles technologies vont venir à la rescousse ? Réponse en 3 points.

 

1. Du financement comme jamais

Les derniers volets de la réforme de la formation professionnelle ont été reçus comme une douche froide pour les entreprises et les organismes de formation : le cofinancement des formations dans le cadre du plan devient très réduit, et c’est le CPF co-construit et l’AFEST qui sont privilégiés.

Mais… pour soutenir les entreprises et mettre à profit les périodes de chômage partiel, l’état a mis en place le FNE et plus de 40 M€ restent encore à distribuer pour financer à 100 % les formations jusqu’à fin septembre. Au-delà, le coût des formations peut être pris en charge à 70 % (ou 80 % en cas de chômage partiel).
Le CPF est lui aussi mis en avant avec un portail entreprise qui pointe le bout de son nez sur l’application CPF pour faciliter la mise en place du CPF co-construit, mais aussi des abondements de pôle-emploi et des OPCO.

En parallèle, le FSE (Fonds Social Européen) vient à la rescousse de la formation avec 75 M€ alloués aux OPCO afin de financer des formations de 1000 € / personne en moyenne pour les PME de 50 à 250 salariés.

Et pour finir, 200 à 300 M€ vont être alloués pour moderniser les organismes de formation avec des appels à projets (jusqu’en 2023) et permettre ainsi d’accélérer la digitalisation des formations.

 

2. La pédagogie à l’épreuve de la distance

Avant… les choses étaient simples : d’un côté la formation en salle, de l’autre l’e-learning (avec comme conciliateur le blended-learning). Tous les ans, il était annoncé la fin de la première modalité, et l’avènement de la seconde, sans que rien ne change radicalement.

D’un seul coup, face aux contraintes sanitaires et au besoin de continuer de se former, tout ce qui était précédemment difficile (voire impossible) est devenu le nouveau quotidien : se former à distance.

Alors que les querelles de clocher entre présentiel et distanciel ne faisaient que retarder la convergence d’années de pratiques pédagogiques bicéphales, la classe virtuelle est venue mettre tout le monde d’accord : les approches pédagogiques peuvent et doivent s’adapter à la distance.

Reste à savoir comment.

Les méthodes et les recettes sont connues depuis bien longtemps, mais les habitudes ont la vie dure et les forces de rappel puissantes. Cependant, beaucoup sont au pied du mur, et adapter ses offres et ses approches pédagogiques à la distance devient une question de survie.

 

3. La technologie au bout des doigts

Depuis presque 20 ans, la technologie prend ses marques en formation. La grande vedette a été le LMS (Learning Management System) mais celui-ci est plutôt perçu comme peu agréable, et un passage obligé sans grande valeur ajoutée vers les contenus de formation.

Un boulevard pour les applications de Mobile-Learning qui ont la côte auprès des apprenants en leur offrant de la souplesse, du fun, et des contenus courts.

De son côté, l’Immersive Learning (mettant en œuvre la réalité virtuelle et la réalité augmentée) pointe le bout du nez avec des solutions de plus en plus accessibles et bon marché. Les simulations et les mises en situation peuvent désormais se jouer hors des salles et à distance.

Et pour finir, zoom sur les solutions de classes virtuelles. La bataille fait rage entre les entrées fracassantes des petits nouveaux et les poids lourds d’internet. Les utilisateurs sont les grands gagnants avec des outils de plus en plus performants.

 

Pour faire le point sur toutes ces tendances, rendez-vous les 14-15-16 octobre à l’EdTech-Meeting.

 

« Quand tout va bien tout va mal, quand tout va mal, tout va bien. » — Yves L


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