Miroir Social – Le CPF, quatrième échec de la réforme de la formation (seconde partie)
Publié le : ven 03 juin 2016Views: 1854

Publié dans : Méthodes et organisation

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« Le , un système simple pour le salarié et simple pour l’entrepris » (Michel Sapin, conseil des ministres du 22 janvier 2014)

1- L’inscription sur le site moncompteformation

  • Le salarié doit d’abord disposer d’une adresse électronique valide et accessible (difficile quand on est illettré par exemple).
  • Le salarié doit ensuite créer son espace de sur le site de la caisse des dépôts (www.moncompteformation.gouv.fr).
  • Il doit valider les conditions générales d’utilisation (un document PDF de 21 pages, mal rédigé, que personne ne lit mais qu’il faut obligatoirement accepter pour se former).
  • Il doit ensuite faire sa pré-inscription avec son prénom, son nom, son numéro de sécurité sociale + la clef, ses numéros de téléphone fixes et portables et la fameuse adresse électronique.
  • Il doit ensuite renseigner le code APE de son employeur (aucun rapport avec son travail mais il faut bien faire semblant de classer les formations accessibles).
  • Il doit enfin entrer ses anciennes heures de DIF (qu’il ne peut pas connaître s’il a quitté son entreprise courant 2014).

Une fois toutes ces informations encodées, sans la moindre erreur, ledit salarié pourrait avoir l’idée de se renseigner sur ces fameuses formations éligibles : grave erreur s’il n’a pas suivi au moins une année préparatoire à l’ENA.

2- Quelle éligibilité donc pour les formation en France en 2016 ?

  • Les formations du socle des compétences (mais seulement si le salarié se conforme au parcours du combattant qui a pris en janvier le doux sobriquet de « CLEA »).
  • Les accompagnements à la VAE.
  • Des formations inscrites sur une liste nationale de branche (CPNE) ou une liste interprofessionnelle (COPANEF) ou encore une liste régionale Interprofessionnelle (COPAREF).
  • Des formations certifiantes enregistrées au RNCP.
  • Les formations permettant d’obtenir un CQP ou un CQPI.
  • Les formations inscrites à « l’inventaire » de la CNCP.
  • Enfin, des formations qualifiantes financées par les régions, Pôle Emploi ou l’AGEFIPH.
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Mais pour se former 20 heures en anglais, est-ce plus simple qu’avec le DIF ?

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