Dans les entreprises, la pratique du mentorat inversé s’est développée autour du digital. Un processus qui profite à tous : les jeunes, les dirigeants, l’entreprise
Les jeunes apprennent aux moins jeunes
« Mentorer » son propre dirigeant… C’est le pari du « reverse mentoring » ou mentorat inversé, qui se développe dans les grands groupes depuis plusieurs années. BNP Paribas, Axa, Sanofi, EDF, Danone, Pernod-Ricard… Ils l’ont tous instaurés ! Cette pratique permet par exemple à de jeunes collaborateurs de transmettre aux autres salariés leur savoir et leur expérience dans le secteur du digital lors de sessions de mentoring. Le mentorat inversé bouleverse le lien de transmission qui avait cours jusqu’alors , des plus expérimentés dans l’entreprise vers les plus jeunes. Or les évolutions rapides du secteur du numérique ont rendu nécessaire le mentorat inversé qui vient enrichir les pratiques des dirigeants comme leur vision stratégique. Cette formule nouvelle semble convenir à la fois au supérieur hiérarchique – qui sort de ces sessions de formation fort de nouvelles compétences –, et au mentor, plus jeune, qui gagne en visibilité et reconnaissance auprès de sa direction tout en développant de nouvelles aptitudes, d’ordre humain par exemple.
Quels sont les avantages du mentorat inversé pour l’entreprise ?
Cette pratique accélère la transformation dans l’entreprise et la compréhension d’un monde qui bouge. Les dirigeants sont nourris par les jeunes sur les nouveaux usages, par exemple liés au digital. Il s’agit de partager et créer un espace pour que les dirigeants posent leurs questions sans avoir peur d’être jugés. Dire que l’on écoute les jeunes est aussi important en termes de marque employeur et d’attractivité. Accessoirement, cela peut également être un accélérateur de carrière pour les jeunes mentors, car ils gagneront en visibilité auprès des dirigeants pendant quelques temps.
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