En matière de formation, c’est qui le patron ?
Publié le : mar 09 mai 2017Views: 1678

Publié dans : Cognition et Communication Méthodes et organisation

[yarpp]
Le #brainstorming des neurosciences
On parle souvent de la « neuro-quelque chose »… le préfixe « neuro » connote la plupart du savoir contemporain y compris le secteur humaniste et artistique.

On parle désormais de « neuroculture », qui intègre notamment des séries comme Urgences, Les Experts, Dr House qui ouvrent le monde de la neurologie aux téléspectateurs, comme le firent en leur temps les théâtres anatomiques.

Acte 1 : les individus seront tous égaux face à la formation

La loi n° 2004-391 du 4 mai 2004, relative à la #formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social a institué le DIF (Droit individuel à la formation) dans le but d’en réduire les inégalités d’accès.

L’idée est de faciliter la prise en charge des formations choisies (sur ou hors temps de travail) à l’initiative du salarié avec l’accord du salarié. Pour une formation en dehors du temps de travail, le salarié percevait une allocation de formation (correspondant à 50 % de sa rémunération nette).

Le public est rare pour le DIF : moins de 6 % des salariés l’ont utilisé. En cause, le manque d’information et la difficulté à articuler les carrières.

Acte 2 : mise en œuvre d’un système globalisé, le Compte personnel de formation

Au 1er janvier 2015, le CPF (Compte personnel de formation) a succédé au DIF. Le CPF est un dispositif issu de la loi du 5 mars 2014. Il est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (Dif). Les heures de DIF restantes ne sont pas perdues et restent mobilisables jusqu’au 31 décembre 2020. Le CPF fait partie du compte personnel d’activité (CPA).

Le fonctionnement est différent : alors que le DIF permettait d’acquérir jusqu’à 120 heure, le CPF quant à lui peut atteindre 150 heures. Le compteur est accessible sur le compte individuel.

Acte 3 : dénouement banal : une complexité administrative qui risque de bloquer le système

Il semblerait qu’une injonction administrative interfère avec la volonté de former les collaborateurs. En effet, pour être financées par les OPCA, les formations doivent faire l’objet d’un enregistrement auquel les organismes de formation doivent se soumettre. Les acteurs mobilisés par la réforme sont nombreux.

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