En ce qui concerne le monde de l’éducation, en particulier les établissements d’enseignement supérieur, il a été affirmé que le processus d’ubérisation a déjà commencé. En effet, on retrouve dans ce secteur au moins trois dimensions qui caractérisent le processus.
Comme dans d’autres facultés et dans de nombreux contextes géographiques (des États-Unis à l’Italie, en passant par le Royaume-Uni et la France), les établissements d’enseignement supérieur ont également souvent recours, en plus de ce corps professoral permanent, à un certain nombre de professeurs vacataires.
Malgré ces avantages, une analyse éthique basée sur la théorie des parties prenantes demande une approche équilibrée, selon laquelle intérêts de toutes les parties prenantes sont pris en considération. Cet équilibre harmonieux semble cependant être clairement compromis à la lumière de la condamnation d’Uber.
Si l’ubérisation du secteur de l’éducation, à travers les continents, est un phénomène réel, nombre d’institutions d’enseignement supérieur devraient s’inquiéter du fait que leurs relations contractuelles avec les professeurs vacataires temporaires pourraient potentiellement présenter certains risques juridiques n’étant pas sans rappeler ceux auxquels Uber est confronté avec ses chauffeurs. En outre, d’un point de vue éthique, cette préoccupation apparaît encore plus évidente dans un secteur en voie de « néolibéralisation » dont les acteurs affichent néanmoins bien souvent dans leur mission et leurs valeurs une aspiration claire à contribuer au progrès social et environnemental.
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Repéré depuis https://theconversation.com/luberisation-mondiale-de-lenseignement-superieur-est-elle-ethique-174310
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