Le logiciel de gestion de la formation français à l’épreuve de la réforme
Publié le : mar 30 janvier 2018Views: 1653

Publié dans : Technologie

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Cela commence à être une antienne bien connue, Emmanuel Macron souhaite complètement transformer le modèle social français et l’adapter enfin aux exigences du XXI siècle. Après les ordonnances sur la loi travail, la réforme de l’ISF, le gouvernement va s’attaquer, entre autres, en 2018, à un vieux serpent de mer : la #Formation. Les partenaires sociaux, régulièrement à l’œuvre sur le sujet depuis 20 ans, ont largement démontré leur incompétence.

Le logiciel de gestion de la Formation des adultes en France est à rebâtir.

C’est peu ou prou 32 milliards qui sont collectés chaque année par ce dispositif dont presque la moitié provient de la contribution des entreprises. Ceux qui en ont le moins besoin, notamment les cadres, sont ceux qui bénéficient le plus de ce dispositif à bout de souffle. A l’opposé, les demandeurs d’emploi ou les travailleurs non qualifiés qui devraient en être les principaux bénéficiaires ne sont que 10 % à suivre des formations !

Décryptage des axes principaux de la feuille de route qu’a fixé le gouvernement aux partenaires sociaux avant la négociation :

– Le gouvernement va injecter 15 milliards dans la formation professionnelle au cours des cinq prochaines années en ciblant deux catégories de population. En bénéficieront, d’une part, les jeunes sans qualification et d’autre part les demandeurs d’emploi, notamment ceux de longue durée. Objectif : investir dans la compétence pour développer l’employabilité de ces populations dans les métiers de demain.

– Simplifier l’accès à la formation pour chaque salarié en lui permettant de s’inscrire en ligne à toute formation qui lui est nécessaire pour sa carrière professionnelle. Un portail Internet permettrait de s’adresser en direct aux organismes de formation en utilisant son CPF. A noter que ce dernier serait désormais crédité en Euros (en heures actuellement). Cette réforme du CPF aurait également pour conséquence de « diminuer » le rôle d’intermédiaire actuel des OPCA et, peut-être, de signer la mort du CIF.

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