L’intelligence n’est ni artificielle ni innée
Publié le : ven 18 mai 2018Views: 1501

Publié dans : Cognition et Communication

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Actuellement en plein essor, les technologies reposant sur l’intelligence artificielle n’ont de fait que peu à voir avec l’intelligence humaine. Leur développement impose de former les jeunes et moins jeunes à la science algorithmique pour mieux les comprendre et de garder à l’esprit que les machines et leurs calculs sont faillibles.

D’où vient le mot « intelligence » ? Il est emprunté au latin intelligentia, « faculté de percevoir, compréhension, intelligence », lui-même dérivé de intellĕgĕre (« discerner, saisir, comprendre »), composé du préfixe inter- (« entre ») et du verbe lĕgĕre (« cueillir, choisir, lire »). Étymologiquement, l’intelligence consiste donc à faire un choix. Même si la définition de l’intelligence est objet de nombreux débats, on peut parler d’une activité volontaire et réfléchie qui s’oppose à l’instinct.

Comprendre le fonctionnement des technologies de l’IA

Réfléchir à l’intelligence artificielle est donc important et ne doit pas se limiter à la manière de monétiser l’IA. Le récent rapport Villani propose des pistes sur l’éthique ainsi que des éléments pour la gouvernance à l’heure d’un monde #numérique. En ce sens, la nouvelle formation d’ingénieur·e en alternance du Cnam en IA/big data est aussi un élément important : pour faire des choix il faut comprendre comment fonctionnent ces technologies et quelles en sont les limites.

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