La principale différence entre la formation académique et la #formation professionnelle tient moins au contenu qu’au positionnement de l’apprenant face à ce contenu. Dans la formation académique, l’apprenant est invité à réfléchir sur les choses. En formation pro, il est invité à les faire.
La tendance a été relevée par Jean-Sébastien Dubé dans L’Eveilleur (Université de Sherbrooke), qui l’a retrouvée dans d’autres publications. On constate par exemple qu’il y a de plus en plus d’imprimantes 3D dans les bibliothèques universitaires; qu’un nombre croissant d’étudiants se lancent dans des projets autogérés, en faisant éventuellement appel au crowdfunding pour les financer. Qu’ils se jettent sur le#design thinking et aspirent à voir le produit de leur travail se matérialiser dans un film, un objet, une réalisation.
C’est une fois de plus #Bruno Devauchelle qui, dans un récent billet de blog, pose pour ses lecteurs francophones des mots sur cette réalité : »Ce que les #MOOC ou les classes inversées tentent de nous dire repose sur le constat que n’importe qui, ayant envie d’apprendre, a désormais la possibilité de le faire grâce à internet. Mais soucieux de l’autorité académique ces dispositifs dits nouveaux tentent simplement de faire barrage à une attitude bien dérangeant de certains étudiants et élèves : aller voir ailleurs que dans la classe si il n’y a pas un enseignement plus intéressant, de meilleur qualité etc… et surtout de construire par eux mêmes leur propre parcours« .
Enseigner moins, encourager davantage #l’apprentissage autonome, pratique et fondé sur l’enthousiasme : un programme stimulant pour tous les formateurs, en présence et à distance.
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