L’adaptive learning, la révolution qui vient – Educpros
Publié le : ven 02 juin 2017Views: 2054

Publié dans : Pédagogie Technologie

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Hachette Livre a signé le 10 septembre 2015 un partenariat avec Knewton, la start-up new-yorkaise en pointe aux États-Unis sur l’#adaptive learning. Outre-Atlantique, ce nouveau mode d’#apprentissage mêle algorithmes, psychologie cognitive et big datas afin de personnaliser l’enseignement. Universités américaines et éditeurs de logiciels y voient des opportunités fortes, malgré un coût conséquent.

De quoi s’agit-il ? De cours, exercices ou évaluations à faire en ligne (à la maison, en classe, en entreprise) s’adaptant à un individu en temps réel, selon son rythme d’apprentissage, ses difficultés, ses facilités et ses préférences. Ainsi, pour arriver à un même point, chaque étudiant prendra un chemin différent.

L’objectif ? Amener chacun à progresser, quelle que soit sa forme d’intelligence ou son niveau de départ, d’éviter les frustrations ou les abandons en cours de route, de créer chez les étudiants davantage de plaisir et d’envie d’apprendre. Dans cet univers, l’enseignant a un rôle de coach, de guide… voire disparaît.

DES PREMIERS RÉSULTATS POSITIFS

Même si les études sont encore peu nombreuses, les résultats de ces nouvelles méthodes s’avèrent positifs. Arizona State University, pionnière dans ce domaine et qui utilise les logiciels de Knewton dans ses cours de maths, a vu le nombre de ses étudiants ayant validé un module augmenter de 18%, tandis que le taux d’abandon en cours de route a baissé de 47%, selon le rapport de Tyton Partners.

BOUSCULER LES MODÈLES PÉDAGOGIQUES

Toutes « mettent en évidence le potentiel que l’adaptive learning peut avoir sur les trois paramètres clés avec lesquels doivent jongler les universités, à savoir le coût, la qualité, et l’accessibilité », affirme le rapport du cabinet Tyton Partners. Un rapport qui insiste néanmoins sur les difficultés inhérentes à la mise en place de ce type d’outils, qui bousculent les modèles pédagogiques et nécessitent de repenser les cursus et les rôles des enseignants. Sans parler du coût de ces logiciels. De plus, il n’existe encore aucun standard ou système de contrôle qualité dans ce domaine.

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