IA et RH : si l’un appartient au domaine purement scientifique et technologique, l’autre est du ressort des organisations des personnes. L’un s’occupe de la machine, et l’autre de l’humain. L’IA a en effet fait l’objet d’études très poussées qui aujourd’hui se révèlent enfin exploitables dans de nombreux domaines. La fusion de ces deux mondes s’accélère de plus en plus depuis quelques années : l’IA est la méthode, le big data est la matière, la RH est l’objet. Mais comment se manifeste l’interaction entre l’homme et la machine dans le monde du travail ?
Une interaction entre l’IA et les RH à trois niveaux selon PWC
- L’intelligence assistée : elle permet d’optimiser la présentation des données pertinentes, en automatisant certaines tâches récurrentes. Le travail en est ainsi facilité.
- L’intelligence augmentée : elle ouvre de nouveaux champs possibles, crée de nouveaux emplois (et en détruit de nouveaux), comme les chatbot ou bien la gestion automatique de plusieurs emplois du temps.
- L’intelligence autonome : elle rend ici les hommes inutiles au bon fonctionnement de la machine, une fois celle-ci créée. L’exemple le plus percutant est celui des voitures autonomes.
Chercher ce que l’IA n’aura jamais : les soft skills
« l’IA va tuer énormément d’emplois, et c’est une très bonne nouvelle […] nous finirons par travailler moins pour gagner plus! »
Fabien Bardinet, CEO de Bablyo, à l’Echappée Volée 2018
Dans sa conférence en octobre 2017 lors de l’événement « Future Investment Initiative » à Riyad, le PDG de Softbank, le japonais Masayoshi Son a déclaré, que dans 30 ans le QI moyen de l’IA pourra à ce rythme atteindre 10 000.
Repéré depuis https://changethework.com/fusion-intelligence-artificielle-ressources-humaines/