Nouvelle méthode en vogue pour qui veut innover dans l’enseignement supérieur, la #classe inversée a aussi ses limites. Notamment celle de ne pas être toujours pertinente pour les étudiants les plus faibles. Retours d’expériences d’enseignants avec AgroParisTech et l’École de biologie industrielle.
« Ceux qui réussissent dans les classes inversées et dans les #Mooc sont ceux qui sont capables de chercher l’information, qui ont des compétences de littératie médiatique, des capacités d’autorégulation et d’esprit critique », avance le chercheur. In fine, « on les évalue sur des compétences qu’ils n’ont pas et sur lesquelles on ne les forme pas. Cette #méthode peut donc renforcer les faiblesses des uns et consolider les compétences des autres« , décrit-il.Attention donc à ne pas l’ériger en modèle, avertit François Coppens, enseignant en philosophie à la Haute école Léonard-de-Vinci (Louvain). « Le danger serait de dire qu’il ne faut plus faire de cours magistraux, et d’imposer la classe inversée comme LA méthode. Il y a des situations où c’est parfaitement adapté, dans d’autres cas le cours magistral reste la bonne solution. »
C’est bien de cela dont on parle. Les étudiants comme les professeurs doivent développer des compétences de literracy #numérique. Il est donc indispensable de construire des scénarios pédagogiques qui permettent de développer ces compétences..
Repéré depuis La classe inversée n’a pas réponse à tout – Educpros