Il est inutile de vouloir réformer le système éducatif en France, il faut en changer
Publié le : mar 03 octobre 2017Views: 1872

Publié dans : Méthodes et organisation

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Cinquième puissance économique du monde, la France voit son système éducatif classé 27e dans le classement des Bernardins, qui mesure la qualité des systèmes éducatifs des pays de l’OCDE, tandis que selon PISA l’école française est l’une des plus inéquitables. Notre système est à bout de souffle et irréformable. Il faut en changer pour revenir dans les toutes premières places mondiales d’ici 10 ans. Comment faire ?

Un exemple : la Finlande

En 1950, un pays européen avait un double système éducatif : l’un, destiné principalement à la population rurale, qui durait seulement six ans, et l’autre réservé à ceux vivant dans les villes et les grandes municipalités, qui leur donnait accès à une éducation secondaire de deux à trois ans pour se diriger ensuite soit vers des études professionnelles, soit vers des grammar schools (cinq ans) ouvrant la porte de l’université.

L’état de la France

Quelles leçons peut-on en tirer pour la France ? Dans notre pays, comme autrefois en Finlande, il existe deux systèmes éducatifs : l’un qui fonctionne assez bien pour les classes supérieures et moyennes, et l’autre qui donne de mauvais résultats pour les autres classes ; il y a évidemment des exceptions selon son lieu de résidence et en conséquence l’établissement scolaire auquel on a accès.

Un nouveau système pour la France

En conséquence de quoi, comme l’a fait la Finlande, plutôt que de tenter de réparer les dysfonctionnements du système actuel – ce que l’on a fait sans grand succès depuis 35 ans (les premières mesures d’ prioritaire ont été prises en 1981) – il convient plutôt de créer un nouveau système.
La France est le pays du Siècle des lumières qui a fait savoir que l’homme ne devait plus vivre sous tutelle, quelle qu’elle soit, mais décider de lui même à partir de son propre jugement. Le fort centralisme et le système hiérarchique pyramidale, qui caractérisent notre système éducatif, étouffent les initiatives et incitent à l’individualisation alors qu’il faudrait davantage de travail collectif, de coopération, d’entraide et d’innovations.

 

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