Les neurosciences cognitives montrent le rôle essentiel de l’inhibition dans les processus d’apprentissage. Contrairement à l’idée portée par une psychologie traditionnelle, les mécanismes complexes d’inhibition qui se manifestent dans le cerveau humain, se révèlent essentiels pour l’évolution de nos idées et de nos comportements.
Dans son dernier livre « L’inhibition Créatrice », le professeur Alain Bertoz, neurophysiologiste célèbre, notamment pour ses travaux sur la décision, l’empathie et la vicariance, propose une réflexion d’ensemble sur les tenants et aboutissants d’une réalité pour le moins singulière : c’est parce qu’il inhibe et désinhibe sans cesse que l’être humain peut se développer et évoluer.
1. Les niveaux d’analyse.
La difficulté première rencontrée dans l’explication donnée par les neurosciences cognitives de l’inhibition tient aux différents niveaux d’analyse qui se succèdent ou coexistent pour l’appréhension de ce phénomène et de cette idée (cela vaut pour d’autres grands concepts comme la décision, l’anticipation, l’empathie…). En effet il est possible de distinguer cinq niveaux d’analyse dans l’étude de l’inhibition : on peut, sommairement, les résumer de la façon suivante.
- Le niveau moléculaire
- Le niveau cellulaire
- Le niveau intégrateur
- Le niveau comportemental
- Le niveau cognitif
2. L’inhibition pour l’apprentissage.
Pour ne pas se perdre dans la complexité et l’intrication des différents niveaux d’analyse, il est possible de donner des exemples où l’inhibition et l’apprentissage apparaissent indissociablement liés, eu égard aux processus cérébraux mis en lumière par les neurosciences cognitives.
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