Deux visionnaires produisent un ouvrage trop rare sur les voies de la métamorphose. A contresens des colapsologues ils perçoivent qu’homo sapiens pour la première fois de son histoire met en dialogue ses intelligences rationnelle, émotionnelle, relationnelle, sensorielle et spirituelle. Cette mise en lien produit un nouvel épanouissement humain de bon augure pour aborder la métamorphose radicale à l’oeuvre. Pour en arriver à cette conclusion les auteurs montrent comment homo sapiens se situe au sein des systèmes vivant en tant qu’animal socioculturel. Homo sapiens n’a d’ailleurs pas cessé de vivre des métamorphoses socioculturelles depuis l’aube de l’ere des chasseurs cueilleurs, en passant par les métamorphoses européennes de la rationalité, de la transformation des personnalités jusqu’à l’essor de a spiritualité et des réflexions sociétales qui intègrent l’inconscient. La métamorphose semble osciller entre capitalisme hyperfinancier et nouvelle socio économie, dans un temps ou des perspectives d’économie sociétale vivante se fait jour. La transformation du monde par le numérique web et mobile s’accélère. D’aucuns observent la société comme une fourmilière d’autres comme un cerveau. La métamorphose est aussi imprégnée d’intelligence artificielle qui pénètre aussi l’éducation. Les coagulation sociétales, les émotions collectives, les colères des peuples poussent vers une démocratie participative. La condition en est une plus grande intelligence collective. La métamorphose est planétaire l’envahissement du monde par la civilisation euro américaine bouleverse fes équilibres avec la Chine et l’orient et produit en retours des incertitudes. L’Europe continue de se bricoler et il est plus que jamais nécessaire de prendre soin de la métamorphose humaniste perceptible.
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