RATTRAPER LE ROYAUME-UNI ET L’AUSTRALIE
« La transformation numériquemodifie notre façon d’apprendre, les compétences requises et, par conséquent, les formations », argumente Francis Jouanjean, délégué général de la CGE. C’est sur cette vague de changement que nous souhaitons surfer afin, notamment, de permettre à la France de rattraper les pays à la pointe en matière de formation à distance, comme le Royaume-Uni et l’Australie.
DES HABILITATIONS POUR L’ÉTABLISSEMENT ET LA FORMATION
La labellisation, qui devrait être effective dès la rentrée 2017, s’établira en deux phases. D’abord, les écoles demanderont à être « certifiées #numérique« . Pour y répondre favorablement, la CGE vérifiera certaines conditions, grâce à un comité d’habilitation numérique : « L’expérience de l’établissement dans l’enseignement numérique sera étudiée de près, tout comme la maîtrise de l’outil de #formation numérique, la manière dont est construite sa pédagogie à distance et la façon de vérifier l’acquisition des compétences de ses étudiants », détaille Francis Jouanjean.
OBJECTIF : 50 FORMATIONS D’ICI 2019
Ces nouvelles formations devraient naître rapidement. C’est en tout cas le souhait de la CGE. Entre novembre 2016 et janvier 2017, deux écoles volontaires – une école de commerce et une école d’ingénieur – testeront une formation numérique entièrement à distance. « La mise en application et les premiers dépôts de dossiers devraient intervenir dès début 2017, avec l’objectif de débuter les premières formations à la rentrée 2017 », indique le délégué général.
La certification numérique sera délivrée aux établissements pour une durée de cinq ans. Quant aux formations, elles seront, dans un premier temps, habilités pour un an. Puis, en fonction des résultats (nombre d’étudiants inscrits, insertion professionnelle, etc.), elles pourront être réhabilitées pour un, trois ou six ans. « Si nous avons d’ici deux à trois ans une cinquantaine de formations délivrées entièrement à distance sur les 600 actuellement labellisées CGE, ce serait très bien », évalue Francis Jouanjean