Depuis des lustres, l’accompagnement des jeunes vers l’emploi constitue un serpent de mer dont s’emparent régulièrement les politiques, souvent pour remettre en cause les dispositifs mis en place par le camp adverse. C’est l’occasion de dérouler un savant mélange de sujets, la litanie des « problèmes français » incurables: le supposé faible attrait des jeunes pour les métiers manuels, la difficulté à recruter de certains secteurs économiques, la complexité des processus de formations etc.Pourquoi parler de l’alternance?
D’abord, parce que l’époque est favorable. Le sujet de l’emploi des jeunes et de leur #formation se place évidemment, au cœur des préoccupations de nos concitoyens avant d’élire leur Président.Plusieurs candidats à l’élection présidentielle, comme François Fillon ou Emmanuel Macron font d’ailleurs de l’alternance une solution au chômage. Ils soulignent dans leur programme son importance et proposent de la « développer ».
La nécessité de mieux prendre en compte les spécificités locales
La question qui se pose est donc celle de savoir comment développer la formation professionnelle et à quelles fins ?
Doit-elle simplement améliorer l’adéquation entre les besoins des entreprises et les compétences des candidats ? Doit-elle être une offre réservée aux entreprises qui ont les moyens d’en tirer le meilleur ?
Ne pourrait-elle pas rester aussi un instrument permettant de redonner plus de chances à celles et ceux qui partent avec plus de difficultés ? Qu’ils soient étudiants de milieux populaires ou responsables de TPE/PME au quotidien en compétition avec les grandes entreprises.
L’attente est claire: un dispositif simple pour les entreprises comme pour les jeunes favorisant tous les métiers et mettant en selle aussi les alternants des milieux les moins favorisés.
Pour simplifier, l’attente est claire: un dispositif simple pour les entreprises comme pour les jeunes, accessible à tous les publics, favorisant tous les métiers, et mettant en selle aussi les alternants des milieux les moins favorisés.