Faut-il s’émouvoir des « faibles » taux de complétion des MOOC ?
Publié le : mer 01 avril 2015Views: 2342

Publié dans : Méthodes et organisation

[yarpp]

L’erreur, récurrente au demeurant, consiste à vouloir employer des indicateurs de succès qui n’ont de pertinence que dans le cadre des formations dont le public est captif. L’usage du terme “taux d’abandon”, ou son alter ego, le taux de , en est l’exemple typique. Le terme “abandon” suggère qu’il y a eu intention de terminer la , une hypothèse on ne peut plus hasardeuse au vu de la facilité déroutante du processus d’inscription (Daniel, 2012). Beaucoup des « inscriptions » s’apparentent davantage à de la navigation sur Internet qu’à une velléité formalisée d’aller au bout d’une formation.
 L’erreur, récurrente au demeurant, consiste à vouloir employer des indicateurs de succès qui n’ont de pertinence que dans le cadre des formations dont le public est captif. L’usage du terme “taux d’abandon”, ou son alter ego, le taux de complétion, en est l’exemple typique. Le terme “abandon” suggère qu’il y a eu intention de terminer la formation, une hypothèse on ne peut plus hasardeuse au vu de la facilité déroutante du processus d’inscription (Daniel, 2012). Beaucoup des « inscriptions » s’apparentent davantage à de la navigation sur Internet qu’à une velléité formalisée d’aller au bout d’une formation.

L’engagement dans un est par nature variable en fonction de l’intérêt et des objectifs du participant. C’est pourquoi il est indispensable de construire une ingénierie pédagogique qui parte du sujet et de ses centres d’intérêts. Pour le moment les analytics sont réfléchis comme une formation traditionnelle alors qu’il faut le construire dans une logique de community management (implication du participant aux activités de la communauté, variable dans le temps).

Repéré depuis blog.educpros.fr

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