Dès lors, comment apprendre ensemble alors que l’#apprentissage est par nature individuel, unique et singulier ?!
Dans le cadre de cette réflexion, un article de Christine Vaufrey et Thomas Laigle avait particulièrement suscité notre intérêt dans l’équipe Solerni : « Comment valoriser les contributions des participants à un MOOC ? ». Cet article déplorait notamment le peu d’intérêt porté aux traces d’apprentissages qualitatives (témoignages, débats, partage d’expériences, etc.) générées par les MOOC par rapport aux traces quantitatives (logs, temps passé, résultats aux tests, etc.).
Qu’est-ce que la facilitation graphique ?
La #facilitation graphique appartient à la grande famille des techniques de visualisation graphique qui comprennent notamment le mind mapping, les cartes conceptuelles, le design thinking, etc. Son objectif est de permettre de construire collectivement des représentations visuelles d’idées, d’échanges, d’information et de concepts pour les rendre plus compréhensibles.
Dessine moi une mémoire commune !
Le fait de passer par le dessin pour illustrer un concept, une réflexion ou un échange peut être bloquant pour ceux qui comme nous n’ont pas dessiné depuis l’école primaire ! Mais nous avons découvert qu’un bon facilitateur n’est pas un dessinateur ou un artiste mais plutôt un individu qui dispose d’un bon esprit de synthèse et d’analyse.
Bien qu’il ait souvent lieu collectivement, que ce soit à l’école, à l’université ou encore lors d’une formation professionnelle, l’apprentissage est un processus extrêmement personnel. En effet, chacun possède ses propres représentations mentales et relie de manière unique connaissances et concepts entre eux.