Tirant le bilan des premières expériences, les #mooc tentent l’innovation. Davantage axés sur la pratique, plus interactifs, plus ludiques, ouverts en continu… Tour d’horizon des changements.
Première leçon donc: mettre quelques vidéos en ligne émanant mêmes des plus prestigieuses universités ne suffit pas pour capter dans la durée l’attention des candidats. Dans un nombre croissant de Mooc, les participants sont invités à mettre les mains dans le cambouis.
« Les Mooc c’est un peu comme le e-learning traditionnel. Les participants ont besoin d’un accompagnement », remarque Remi Bachelet, son concepteur, tirant la deuxième grande leçon des premières expériences.
Troisième leçon: pour atteindre leur objectif, les Moocs doivent bénéficier de l’expertise pointue de très bons enseignants et pédagogues. « Dans notre Mooc « Du manager au leader », qui a réuni 36 000 participants, le succès n’aurait sûrement pas été le même si nous n’avions pas eu Cécile Dejoux, une enseignante charismatique », souligne Isabelle Gonon, chef de projet Moocs au Cnam.
Nous sommes déjà dans la phase deux des MOOC avec l’intégration de nouveaux éléments complexes dans l’organisation pédagogiques : pratiques collaboratives, rencontres physiques, cursus de MOOC ou MOOC en continu. Le secteur se professionalise à grande vitesse.
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