Engagement numérique de l’école : quelques bonnes raisons de craindre le pire…
Publié le : ven 15 mai 2015Views: 1880

Publié dans : Méthodes et organisation

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Par ailleurs, l’école ne manque pas de verrous, de blindages, de grippages, de conservatismes franchement réactionnaires observables un peu partout, au sein de la hiérarchie bien sûr, mais aussi chez certains syndicats ou organisations de cadres, de professeurs, de parents et même d’élèves. La résistance au changement est phénoménale et les mots manquent pour la décrire mieux. Il n’y a pas un corps de l’État qui ne soit à ce point gangrené de l’intérieur par une telle force d’inertie !

Vous le savez, le ministère de l’Éducation a organisé récemment une grande consultation (1) sur le numérique et vient d’en publier les premiers résultats. J’y ai même participé au tout début par des premières contributions au débat puis par un billet que j’ai appelé « ma petite contribution » (2).

PanelCette consultation a reçu des avis de plus de 51 000 personnes « de la communauté éducative (élèves, étudiants, enseignants et personnels de l’éducation, familles, collectivités et partenaires de l’école) » ce qui représente à coup sûr un échantillonnage fort intéressant, voir ci-contre. Malgré tout, encore une fois, il s’agit de personnes averties de l’existence de cette consultation, volontaires pour y participer et, surtout, désireuses de donner leur avis, positif ou négatif, à ce sujet. Toutes sortes de considérations qui ne permettent pas un traitement très objectif des résultats… c’est le moins que l’on puisse dire.

On découvre – qui l’eu crû – que la France est conservatrice et a peur de laisser s’échapper nos têtes blondes à savoir publier et diffuser… Or, il se trouve que c’est la compétence pivot du web et des pratiques collaboratives. Qui plus ait, on écrit pour être lu. Or, publier, cela permet entre autres d’avoir des lecteurs autre que les professeurs qui peuvent faire des feed back pour s’améliorer. Cette compétence est également nécessaire pour innover. L’école aura toutes les peines du monde à se réformer. Et les entreprises – qui doivent penser pareil dans leur immense majorité – à faire leur transition digitale

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