[Dossier] Sciences cognitives et apprentissage – 2/5 – le blog de Solerni – plateforme de MOOCs
Publié le : jeu 25 février 2016Views: 3635

Publié dans : Cognition et Communication

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De la découverte du neurone aux neurosciences cognitives

La semaine dernière, nous abordions avec vous les grands courants théoriques qui ont marqué l’histoire de l’apprentissage et de la transmission du savoir. Afin de bien saisir les fondements et évolutions de nos modes de transmission des connaissances ainsi que les résultats des recherches en cognitives concernant l’, il est important de comprendre la naissance, le développement et les évolutions de cette discipline scientifique ainsi que les découvertes qui ont jalonné son histoire.

L’histoire des neurosciences débute relativement récemment avec la découverte, en 1880, par Golgi et Cajal puis Waldeyer, du neurone ou cellule nerveuse comme unité de base de notre système nerveux central (cerveau) et périphérique (nerfs). Celle-ci donne naissance, en 1930 à une nouvelle discipline scientifique : la neurophysiologie qui prendra le nom de neurobiologie en 1950 puis de neurosciences en 1969.

La multidisciplinarité en réponse à la complexité : naissance des sciences cognitives.

Au fur et à mesure de l’histoire de l’étude du cerveau, un certain nombre de disciplines scientifiques ont également tenté d’appréhender la complexité de son fonctionnement. C’est ainsi que sont nées les sciences cognitives qui s’appuient sur plusieurs disciplines scientifiques telles que la psychologie, la neurobiologie, la philosophie, l’anthropologie, l’informatique ou encore l’imagerie médicale pour décrire et expliquer les mécanismes complexes de traitement de l’information ayant lieu dans le cerveau humain (langage, calcul, raisonnement, mémorisation, apprentissage, intelligence ou encore conscience).

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C’est sur cette modularité que reposent les mécanismes d’apprentissage que nous allons aborder dans la suite de ce dossier : nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour découvrir comment cette plasticité cérébrale opère pour nous permettre d’apprendre c’est à dire de mémoriser puis de restituer des notions ou encore d’acquérir de nouvelles compétences.

 

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