Digitalisation de la formation : l’arbre qui cache la forêt – Le blog de C-Campus
Publié le : mer 13 septembre 2017Views: 1885

Publié dans : Pédagogie Technologie

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Depuis quelques mois et même quelques semestres, les professionnels de la #formation n’ont plus que ce mot à la bouche « Digitalisation ». Loin de nous de remettre en cause l’impérieuse nécessité de digitaliser la formation. C’est une évidence. Mais l’enjeu n’est-il pas ailleurs ?

Digitalisation le moyen, individualisation la finalité

Pour comprendre ce qui est en jeu dans la digitalisation de la formation, il faut aller voir ce qui s’est passé ces dernières années dans d’autres secteurs comparables. Prenons la Presse. C’est le couple production-consommation de l’information qui a changé. La majorité des citoyens s’informe davantage grâce au gratuit. Une petite minorité est prête à payer pour du premium sur le web et/ou sur du papier, voire aller à des conférences-débat, acheter des livres pour aller plus loin. Certains de ces consommateurs sont mêmes devenus des producteurs via les blogs et les réseaux sociaux. L’information, d’une certaine manière s’est démocratisée.

Les vrais questions à se poser…

Alors comment faire ? Voici quelques pistes car nous n’avons pas toutes les réponses…

  • Industrialiser la digitalisation
  • Penser la multimodalité
  • Mobiliser les acteurs opérationnels : apprenants et managers
  • Accompagner la transformation du métier de formateur

Les formateurs classiques ne disparaîtront pas pour autant. Le métier va se réinventer. De transmetteur de connaissance, il deviendra accompagnateur vers la compétence. Il va nécessité de nouvelles compétences faisant appel à des talents encore peu utilisés en formation : médiation pédagogique, accompagnement à distance individuel, production de ressources pédagogiques digitales… Sans un accompagnement réel et sérieux, beaucoup de formateurs resteront au bord du chemin regardant passer la digitalisation comme nombre de journalistes l’ont vu passer dans les années 2000. Il est temps de penser à l’accompagnement des formateurs qui devraient être les premiers formés, et non pas comme les coordonniers, les derniers chaussés.

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