Les digital natives, une génération pas si digitale ?
Publié le : lun 17 juillet 2017Views: 2669

Publié dans : Cognition et Communication Technologie

[yarpp]

 

La génération Y expérimenterait une relation plus compliquée qu’il n’y paraît avec le #digital, selon une étude menée par le cabinet Deloitte sur la consommation des millennials français (18-35 ans).

Les millennials passionnent. Les 18-35 ans, aussi appelés digital natives, sont le sujet d’étude de Deloitte. Le cabinet dévoile une enquête sur les comportements de consommation de cette génération pour laquelle le rapport au digital semble « plus complexe qu’il n’y paraît ». Car si la génération Y, en France, est digitale avant tout – 60 % de ses activités se déroulent via le #numérique -, le mobile et l’ordinateur ne sont pas ses seuls canaux d’achat : magasin physique, et, dans une moindre mesure, appel téléphonique, restent des incontournables pour les millennials. Aucun sondé ne consomme ainsi uniquement depuis un Smartphone ou un ordinateur. « Il est faux de penser qu’il faut s’adresser aux millennials seulement par le biais du digital pour interagir avec eux », explique Deloitte dans un communiqué. Pour preuve, 60 % des digital natives préfèrent téléphoner pour faire une réservation au restaurant plutôt que d’avoir recours à des outils digitaux.

Ordinateur ou mobile first ?

L’étude constate que les comportements de consommation de la Génération Y française sont similaires à ceux des jeunes des pays développés, quel que soit leur âge, leur sexe ou leur pays d’origine. La différence la plus notable concerne le choix entre ordinateur et téléphone portable : si les Français âgés de 18-24 ans utilisent leurs ordinateurs pour la plupart de leurs activités (pour des raisons de sécurité et d’écrans plus larges), les 25-35 ans ont plutôt tendance à avoir principalement recours à leur smartphone. L’ordinateur demeure, néanmoins, le premier canaldevant le mobile pour la recherche sur Internet, le shopping, les achats et pour effectuer des opérations bancaires « complexes » (les rencontres physiques seront même privilégiées, notamment pour les prêts (80 %)).

« Pour répondre aux attentes de la Génération Y, les entreprises doivent être présentes sur un maximum de canaux : application mobile, site web, téléphone et lieu physique, commente Duncan Stewart, directeur de la recherche TMT Deloitte, dans un communiqué. Certaines habitudes de consommation des 18-35 ans d’aujourd’hui vont évoluer avec les années. D’autres comportements quant à eux perdureront dans le temps. Comme il est souvent impossible de définir si un comportement est dû à l’âge ou à des effets de groupes, chaque entreprise devra donc analyser cette Génération Y et s’adapter à leurs attentes. »

 

Partagez cet article