il ne suffit pas d’ouvrir un forum ni même d’encourager les gens à s’exprimer pour que l’apprentissage soit effectif. Le connectivisme ne se réduit pas au bavardage généralisé. La conversation ne constitue que l’écume de l’intense activité à l’oeuvre lorsqu’on apprend. Pour que « ça » fonctionne, pour que chacun apprenne, il faut en revenir aux fondamentaux de l’activité attendue des participants à un MOOC, tels que présentés par Dave Cormier : se repérer, se présenter et s’exprimer, construire son réseau, intégrer un groupe, focaliser son attention et creuser un sujet.
Le succès des données chiffrées recueillies sur la plupart des plateformes de MOOC tient à leur facilité de collecte et de lecture d’une part, au fait qu’elles ressemblent furieusement à celles qui sont collectées sur les sites commerciaux habituels d’autre part. La métrique ne change pas, les indicateurs non plus. Ces données sont nécessaires, mais certainement pas suffisantes.
Or, l’apprentissage est un processus continu, pas un changement d’état brutal et binaire, de type éteint / allumé.
Or, l’apprentissage est un processus continu, pas un changement d’état brutal et binaire, de type éteint / allumé.
Repéré depuis christinevaufrey.wordpress.com
Christine Vaufrey met le doigt là où ça fait mal. Les informations que fournissent les LMS n’ont pas beaucoup de sens. Il est nécessaire de comprendre les processus d’apprentissage dans les détails. Cela exige de faire des allers-retours entre le quali et le quanti pour comprendre. Mais surtout de faire de la reingeniering en fonction des retours pour améliorer les dispositifs. Bref la pédagogie reste un domaine complexe.