MESSAGERIE FACEBOOK ET ÉCRITURE DE SCÉNARIOS
Tout comme Skema et l’ISC Paris, Centrale Marseille propose, elle aussi, à ses admissibles d’échanger avec un robot conversationnel. Lutz (« lumière du soleil », en occitan) répond aux questions basiques posées par les candidats, sur la page Facebook générale de l’école. « La messagerie Facebook a l’avantage de ne pas demander de gros développement technique pour y intégrer un chatbot », détaille Nicolas Chapuis, directeur de la communication de l’établissement et pilote du projet. Tout a été développé en interne, grâce à la plate-forme ChatFuel. Une solution « qui ne coûte que du temps de travail », ajoute le directeur de service, avant de préciser, tout de même, que ses équipes ont des compétences en développement informatique.
LE RÊVE DU ROBOT APPRENANT
Une fois les épreuves d’admissibilité passées, quelle sera la prochaine étape ? Les trois établissements réfléchissent d’ores et déjà à d’autres applications pour leur chatbot, et se prennent à rêver d’un véritable robot apprenant, à l’image de celui développé par GeorgiaTech. « Pour l’instant, notre chatbot se contente de répondre à des questions très simples, en suivant un cadre que nous avons défini grâce à des scénarios, rappelle Nicolas Chapuis. L’étape suivante consisterait à développer une partie un peu plus sensible de ce robot. » Un changement d’échelle qui demande plus de #technologie, et donc plus de moyens.
Commerce, médias, marketing… Les chatbots sont partout. Ces agents conversationnels développés grâce à l’intelligence artificielle commencent à faire leur entrée dans les établissements d’enseignement supérieur. Retour sur les expériences menées par trois écoles françaises.