Boss, j’ai besoin d’une formation ! — Les affaires
Publié le : lun 29 juin 2020Views: 350

Publié dans : Méthodes et organisation

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Maintenant qu’une partie des fonds du Programme actions concertées pour le maintien en emploi (PACME) sont épuisés – ceux du volet Entreprises -, il est possible que votre employeur soit moins enclin à vous accorder la formation convoitée, surtout s’il est en pleine gestion de crise. Voici des conseils pour «vendre» une formation ayant pour but d’aider à la relance de l’entreprise, tout en élargissant vos horizons professionnels.

Lorsqu’un employé veut suivre une formation qui s’éloigne de ses fonctions habituelles, la notion de donnant-donnant est fondamentale. «La première chose que voudra savoir l’employeur, c’est :  » What’s in it for me  » ? explique Mathieu Guénette, conseiller d’orientation et auteur du balado Les ambitieux. S’il y a un travail à faire, c’est de montrer comment la formation est en adéquation avec la mission de l’entreprise et ce que l’employeur en retirera au final.»

On doit donc trouver une manière de faire profiter l’organisation de la formation suivie. Mathieu Guénette suggère aux demandeurs de formation de s’engager à partager les connaissances acquises à l’occasion d’une présentation devant employés. «Il ne faut pas que ça reste dans notre tête, insiste-t-il. En faisant la synthèse de ce qu’on a appris, on renforce notre propre apprentissage, tout en alimentant la perception positive de l’employeur envers les formations.»

Autre conseil : s’informer des habitudes et des politiques de l’entreprise en matière de formation. «Chaque entreprise a une culture de formation différente, souligne Eric Damato, conseiller en orientation organisationnelle chez BrissonLegris. Avant de faire une demande, il est préférable de regarder quelles sont les démarches qui ont eu du succès dans le passé.»

Ne pas se décourager

L’année dernière, le gestionnaire hôtelier Dominic Gallant a voulu obtenir une formation sur la marque employeur. La demande sortait du cadre de ses fonctions immédiates, car il était superviseur de plancher, mais elle répondait clairement à un besoin de l’entreprise.

Voyant le mérite de la demande, la responsable RH a porté le dossier à l’attention de la haute direction et a réussi à faire débloquer les fonds. «J’ai eu la chance d’avoir une personne qui a cru en moi», reconnaît Dominic Gallant. Trois mois plus tard, le gestionnaire hôtelier se faisait proposer par son employeur un poste de marketing RH… afin d’implanter une expérience employé digne de ce nom.

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