Le blended learning plébiscité par les entreprises, les MOOCs boudés – educadis.fr
Publié le : mar 16 février 2016Views: 1645

Publié dans : Méthodes et organisation

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Les tendances sur le marché de la formation tout au long de l’année 2015 ont été analysées et synthétisées dans un livre blanc récemment publié par e-doceo et l’ISTF. Si le blended learning poursuit toujours efficacement son ascension dans les processus de , les MOOCs, si souvent cités en exemple dans les médias et désormais très présents dans l’enseignement supérieur, sont pratiquement absents dans les entreprises.

Le blended learning en vogue dans la formation professionnelle

D’après le livre blanc de l’ISTF et d’e-doceo, qui s’appuie sur un panel de 400 entreprises, leblended learning (associant la formation à distance et en présentiel) est désormais intégré par 53% des structures interrogées. Un chiffre qui masque toutefois de profondes disparités selon la taille des entreprises et le secteur d’activité. Ainsi les plus importantes sociétés (+ de 5 000 collaborateurs) ont intégré le blended learning à 80%, contre 65% pour les entreprises avec moins de 5 000 salariés, et seulement 40 % pour les petites entreprises de moins de 250 salariés.

Les MOOCs encore largement boudés par les entreprises

Si les MOOCs semblent avoir solidement conquis l’enseignement supérieur français depuis maintenant plusieurs années, le constat est loin d’être le même pour la formation professionnelle. Très présents dans les médias et souvent mis en avant dans les conférences et salons dédiées à l’innovation dans formation professionnelle, ces outils numériques en sont dans les faits quasiment absents. Ainsi, bien que connu voire testé individuellement par les salariés des entreprises interrogées, seulement 2% d’entre elles utilisent en effet des MOOCs dans leurs offres de formation.

C’est indiscutable, le digital learning progresse dans la formation professionnelle française, sur le modèle beaucoup plus avancé de ses voisins espagnols, allemands ou britanniques. Une progression cependant encore lente, qui butte encore massivement contre la fracture digitale entre les grandes entreprises et les PME.

 

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