CE QUE FAIT L’ALGORITHME
Les élèves – en déclarant une seule fois leurs vœux sur les établissements qu’ils visent via la plate-forme électronique – peuvent rapidement candidater et connaître leurs affectations. Quant aux établissements, ils peuvent remplir leurs places disponibles sans se soucier de possibles désistements qui retarderaient la constitution des classes ou des promotions, ces cas étant en effet immédiatement traités par l’algorithme.
LA FRANCE PLUTÔT EN POINTE
Ces algorithmes performants existent et sont connus depuis les années 1960. Le plus célèbre d’entre eux, l’algorithme de Gale et Shapley, est d’ailleurs utilisé à grande échelle dans de nombreux pays.
LE PRINCIPE DE SINCÉRITÉ MIS À MAL
En place depuis 2008, ce système a été progressivement élargi à l’ensemble de l’enseignement supérieur. Il gère en particulier l’affectation des nouveaux bacheliers dans les universités.
C’est la source du problème car ces établissements – qui ne pratiquent pas de sélection à l’entrée – ne déclarent pas de classements sur la plate-forme APB. C’est anodin pour des filières qui disposent de suffisamment de places, en sciences par exemple, car l’algorithme admettra toujours tous les étudiants qui le souhaitent dans ces filières.
Sur le site de « The Conversation France », Vincent Iehlé, professeur d’économie à l’université de Rouen, revient sur l’utilisation d’algorithme dans les procédures d’orientation, et notamment dans le cas d’Admission postbac