Seize biais qui empêchent de se connaître et de faire les bons choix — Le Monde
Publié le : lun 01 juillet 2019Views: 3111

Publié dans : Cognition et Communication

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La méthode japonaise de l’« ikigai » aide à décoder les mécanismes de la pensée. Elle peut être utile pour prendre des décisions en harmonie avec ses envies profondes.

Conçu pour « Le Monde » par Véronique Bourgogne-Sayad et Emilie Chapuis, de l’agence Strategy Scenarists, l’atelier « ikigai » (littéralement, « raison d’être », en japonais) aide à déjouer les biais cognitifs, ces mécanismes de pensée qui mènent à une appréciation erronée de la réalité. Non conscients, ils sont à l’origine de nos difficultés de choisir. Le plus à craindre est celui dit de la « tache aveugle », qui nous laisse croire que nous sommes plus objectifs et exempts de biais que les autres.

Autrement dit, la grande majorité d’entre nous sommes experts dans l’art de voir la paille dans l’œil du voisin tout en ignorant superbement la poutre dans le nôtre. Pourtant, savoir reconnaître sa vulnérabilité aux biais est le meilleur moyen de s’ouvrir aux réalités du monde, de recevoir les vrais bons conseils, de mieux se connaître et, finalement, d’être davantage maître de ses choix et décisions. Voici une liste des travers les plus courants, et comment s’en défaire.

1. S’en tenir à sa première impression

2. N’attribuer ses succès qu’à soi-même et ses échecs qu’aux autres

3. Persévérer dans l’erreur

4. Surévaluer ou sous-évaluer ses compétences

5. Se conformer aux choix de la majorité

6. Se laisser influencer par la façon dont les choses sont présentées

7. S’opposer d’office à toute suggestion

8. Surévaluer l’opinion des figures d’autorité

9. Ne voir que ce que l’on croit

10. Accorder plus de valeur à ce qui nous est familier

11. Préférer le statu quo à la nouveauté… et vice versa

12. Refuser de voir les réalités dérangeantes

13. Croire le négatif plus vrai que le positif

14. Se suradapter à son milieu socioculturel

15. Se restreindre au « risque zéro »

16. Croire que l’on sait déjà

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