L’avenir du digital s’écrit aussi avec les femmes — Siècle digital
Publié le : lun 01 avril 2019Views: 984

Publié dans : Méthodes et organisation

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À la maison, au travail, en voiture, à l’école ou encore à l’hôpital, notre quotidien est  » smart  » et connecté. La tendance s’accélère, avec les perspectives offertes par le big data ou l’intelligence artificielle. Or, ce sont aujourd’hui les hommes qui sont aux manettes du digital. Pire : les femmes ont même tendance à déserter le numérique. Il est urgent de réagir, en commençant dès le plus jeune âge à déconstruire les stéréotypes.

Les femmes, adeptes de la techno utile

La litanie des chiffres a de quoi laisser pantois. D’autant que cette désertion des femmes est triplement dommageable : pour les femmes d’abord, qui passent à côté d’opportunités de carrière, pour les entreprises ensuite, qui recrutent massivement sur ces secteurs et peinent à trouver les talents, pour l’humanité entière enfin, dont l’avenir ne peut décemment pas se construire sans les femmes !

Détricoter les représentations

Pour développer l’inclusion et pousser les femmes à (ré)investir le numérique, il n’y a qu’une solution : détricoter les représentations mentales, et ce dès le plus jeune âge. Aujourd’hui, l’image de l’ingénieur informatique reste collée, de façon caricaturale, à celles du geek enfermé dans sa chambre, accroché à son ordinateur, à ses jeux vidéo et à ses lignes de code. Autrement dit, le  » modèle  » est peu séduisant pour une jeune fille, d’autant que son entourage est trop souvent enclin à lui faire comprendre que l’informatique, « ce n’est pas pour les filles ». L’effet nombre joue aussi : moins il y a de filles en écoles d’ingénieurs, moins elles ont envie d’y aller.

Faites-vous plaisir les filles !

Pour ma part, j’ai toujours travaillé dans l’informatique, d’abord en créant mon entreprise, puis en la revendant à ECS, qui deviendra plus tard Econocom. Ma chance est peut-être de n’avoir eu aucun travail de « déconstruction » à faire, aucun stéréotype à détruire. J’ai avancé dans le métier, sans me poser de questions existentielles et, toujours, en gardant intacte l’envie d’apprendre, d’entreprendre et de faire bouger les lignes. En 2011, lors de mon intégration dans les instances de Direction Econocom en France, je me suis rendue compte que quelque chose « clochait » : j’étais la seule femme dans le business. Le déclic qui m’a donné envie de m’engager pour motiver les femmes à prendre leur destin en main et à investir le numérique.


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