Ils sont venus. Ils sont tous là. Impossible d’y échapper dans notre vie de tous les jours. La voiture est connectée, les lampes sont connectées, la maison, le frigo, les pots de fleurs, les stations météo, les pèse-personnes, les télés, les montres, les lunettes, les vêtements…et même les téléphones (ah oui mais ça, c’était avant). En quoi la formation peut-elle être concernée ? Oui c’est à vous que nous posons la question ? Quels changements cela va-t-il induire ?
Quels nouveaux comportements ou usages pédagogiques vont-ils se dessiner ?
Pour le savoir … stay connected together… don’t miss this new chapter.
Un monde connecté apprenant
Bruno Martin est géographe et consultant en développement territorial. Dans sa vie connectée, il est cofondateur de l’espace de coworking la Poudrière à Nancy et pilote la locomotive MeshWork et son Wagon Nancy. Ces deux structures accélèrent le développement d’entreprise et de projet tiers lieux.
Bruno Martin est surtout un touche à tout curieux qui s’intéresse à son environnement. Il aurait pu raconter les nouvelles formes de travail à distance, la force de la collaboration en mode projet ou d’aménagement du territoire. Mais non, c’est d’objets connectés et de formation dont il fut question.
1.
Objet connecté, big data et nouvelle infrastructure : l’internet du tout connecté
Le numérique nous a appris que les vagues successives d’innovation transforment à chaque fois nos pratiques dans un temps extrêmement court. Les smartphones et les tablettes s’imposent en moins de dix ans. C’est un peu le cas avec des objets connectés ou internet des objets (Ido pour acronyme et son frère anglais IOT (Internet Of Things). Il va transformer notre rapport au monde. “Le Big data et les objets connectés ouvrent la possibilité de connecter les personnes ou les objets de manière plus pertinente, de fournir la bonne information au bon destinataire et au bon moment, ou encore de faire ressortir les informations utiles à la prise de décision”pose en préambule le récent rapport de l’institut Montaigne : Big data et objets connectés. Faire de la France un champion de la révolution numérique
Rafi Haladjian, serial entrepreneur, inventeur du Nabaztag, fondateur de Sen.se et père de Mother
Bruno Martin explique que l’internet des objets est « un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et sans fil, d’identifier et de communiquer numériquement avec des objets physiques afin de pouvoir mesurer et échanger des données entre les mondes physiques et virtuels. »
Cette première définition donne un cadre trop vaste et nécessite de rentrer dans les détails.
Le réseau de réseaux , c’est internet, le WiFi, le Bluetooth, mais aussi une nouvelle infrastructure avec Sigfox, startup toulousaine à l’assaut du monde. Sigfox est un opérateur de réseau dédié à l’Internet des objets, qui ambitionne de connecter des milliards d’objets entre eux sans GSM, WiFi, ni Bluetooth. Le cahier des charges de cette jeune société française se résume à un abonnement à bas coût et une consommation électrique minimaliste. Elle vient de lever 100 millions d’euros pour déployer son réseau aux États-Unis. Deux autres technologies tentent de s’imposer pour la norme 5G.
Deuxième élément de la définition. L’Internet des objets représente donc une extension d’Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Il représente les échanges d’informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau Internet. Un exemple. Chaque arbre parisien possède une puce RFID, sorte de carte vitale de sa vie végétale, assurant une traçabilité de ses traitements et maladie. On compte 10 milliards d’objets connectés aujourd’hui…. Selon l’institut Montaigne, nous aurons entre 30 et 212 milliards objets connectés en 2020. Cette fourchette n’est pas une faute de frappe, mais une croissance que n’arrive pas quantifier et à anticiper les experts. D’autres sources parlent de 50 milliards d’objets en 2020. Quoiqu’il en soit, en quelques années, le territoire privé et public sera couvert de capteurs permettant de mesurer des tas de choses.
Troisième élément de la définition. Les données proviennent des humains ou des machines. Cela génère des milliards de données en temps réels formant ce qu’on appelle communément les big data. Ainsi on a créé en 2011 plus de données que dans toute l’histoire de l’humanité. Associé à des algorithmes, il est désormais possible de fournir des informations prédictives.
Problème que souligne Paristechreview “l’exploitation à grande échelle de ces données permet la production d’une information personnalisée, fondée sur une anticipation du possible et destinée à « faciliter » nos décisions, ce qui ne va pas sans ambiguïté. Les organisations avec lesquelles nous sommes en contact numérique s’intéressent à nos choix, cherchent à les anticiper, à les orienter. Nous n’avons guère de contrôle, et même guère de moyen de comprendre les critères selon lesquelles les algorithmes travaillent à nous comprendre et à nous influencer.”
2.
Des capteurs partout
Comme le souligne Bruno Martin “l’internet des objets n’est pas une technologie……Mais un système de systèmes !” Pour autant, les objets connectés ne sont pas la nouvelle frontière qui permettra de résoudre tout nos problèmes. La face sombre fait débat.
Avec des applications infinies, ce sont surtout les objets destinés à la santé, au sport et à la sécurité qui plaisent aujourd’hui aux Français. On ne compte plus les brosses à dents, les bracelets ou fourchettes, les montres et pèse-personne qui mesurent et offrent de nombreuses statistiques sur ses activités sportives, sa santé, et d’être coaché. Pour quels bénéfices ? D’être surveillé ? L’assureur Axa propose l’application Axa drive. Elle mesure la vitesse, les freinages, la manière de prendre les virages ou le type d’accélération. Bref, de construire sur la durée vos habitudes de conducteur avec à la clé une baisse de votre police d’assurance et un feed-back pour améliorer votre conduite sous forme de conseils. Du reste, un signe ne trompe pas. Aux États-Unis, les liens entre objets connectés “santé” et assurance se multiplient comme outil de prévention sanitaire et sociale.
Pour autant il y a capteur et capteur… Dans un long article intitulé les applications de santé en questions Internet Actu explique par le menu les limites et les dangers (parfois mortels) des 10 000 applications santé proposées sur les stores de nos smartphones : “Le problème est que nous connaissons bien mal les capacités des capteurs de nos téléphones. Quel est le degré de précision de l’accéléromètre ou du gyroscope de votre smartphone pour mesurer vos tremblements ? Votre smartphone est-il doté de la dernière génération de capteur ou d’une plus ancienne ?… Démultipliez la question par le nombre de téléphones accessibles sur le marché passé, présent et à venir et le problème va prendre tout de suite une tout autre ampleur.”
Entre le « pouvoir » algorithmique et des capteurs flous, prédire l’avenir reste un sport incertain. Mais cela va sans doute nécessiter de construire de nouvelles normes et une déontologie adaptées au monde qui vient. Une chose est sûre, cela sera porteur de sens si l’utilisateur peut importer toutes les données le concernant et d’en faire librement ce qu’il en veut. Pour le moment, ce qui se dessine, c’est des opérateurs propriétaires de nos données en sachant plus sur nous-mêmes grâce à l’analyse croisée de nos comportements en mouvement (mobile), chez soi (domotique) et dans les réseaux sociaux. C’est une société de surveillance panoptique qui émerge. Les entreprises y voient un intérêt de profilage marketing mais avec une vision idéologique de type libertarien. Et l’État, un moyen d’assurer une nouvelle sécurité répondant au “terrorisme” ou aux “déviances” du système. Dans tous les cas, cela pose questions au citoyen…
3.
Que peut on apprendre des données ?
Les objets connectés sont partout ! Et ils nous délivrent des informations auxquelles nous n’avions pas accès auparavant. Comme le souligne Bruno Martin : Les domaines d’application sont infinis : La gestion des déchets, la planification urbaine, la détection environnementale, les gadgets d’interaction sociale, l’environnement urbain durable, les services d’urgence, l’achat mobile, les compteurs intelligents, la domotique, la sécurité… et ils ont déjà tous une dimension pédagogique et parfois ludique !
Les objets de notre quotidien deviennent des systèmes complexes et connectés qui se parlent. Leurs fonctions changent, se complètent, via des combinaisons encore inconnues. Là aussi des plates-formes vont surgir. L’analyse des données nous permettra d’appréhender notre environnement, d’analyser et de comprendre, donc d’apprendre un peu plus sur nous-mêmes comme nous l’explique le guide pratique du Quantified Self. Mieux gérer sa vie, sa santé, sa productivité d’Emmanuel Gadenne.
Bruno Devauchelle s’interroge dans un article intitulé Numérique : Objets connectés, enseignement et apprentissage. Et de conclure : “dans un cadre éducatif, comment imaginer ces objets ? L’image du robot est celle qui revient le plus souvent dans les illustrations qui circulent et même dans de nombreuses expériences. Mais ne peut-on envisager des objets connectés qui permettraient de développer la motricité fine, la créativité, l’assemblage logique. On pourrait même imaginer, sur la base de projets comme le langage Scratch ou encore des produits à l’image de ceux proposés dans les « Littlebits Kit ». On peut imaginer que des enfants manipulant des objets connectés et reliés entre eux construisent des ensembles « vivants » et abordent ainsi la complexité des systèmes reliés. On pourrait plus simplement rêver que manipulant des objets qui changent de forme, de couleur, de température selon la pression exercée et la durée, les enfants perçoivent leur influence sur le monde qui les entoure et construisent des stratégies pour l’apprivoiser.”
Les objets connectés, futures mines d’informations sur la performance individuelle et collective, trouveront de nombreuses autres applications, notamment dans la formation. « Il existe des outils basés sur la reconnaissance faciale et l’analyse du non verbal qui permettront de mesurer l’attention d’un apprenant ou d’évaluer sa capacité de mémorisation », illustre Christian Darvogne. Pour capitaliser sur cette technologie, les responsables formation, qui ne pourront plus être uniquement dans le déclaratif, devront apprendre à analyser le flot de données qu’ils auront à leur portée. « La notion de subjectivité sera importante pour maîtriser ce flux d’informations qui arrivera de manière désordonnée », estime-t-il. Ainsi, « ce ne sera plus la détention de savoir qui fera la richesse de l’entreprise, mais plutôt sa capacité à la manager », ajoute-t-il. En effet, l’algorithme ne fera pas tout. Nous devrons développer de nouvelles compétences de navigation en croisant plusieurs analyses prédictives.
Mais, avant cela, cela nécessite un niveau d’interopérabilité qui n’est pas encore effective aujourd’hui. On va dans le bon sens, les objets proposent de plus en plus d’API publiques. Les API sont des morceaux de programme qui permettent à deux systèmes, a priori incompatibles et/ou concurrents, de “parler”/communiquer/échanger ensemble.
4.
Des exemples à foison
Bruno Martin nous présenta ensuite plusieurs produits. Quelques-uns retiennent l’attention. Certains comme l’oculus rift seront utilisés en formation. Les casques de réalité virtuelle sont en plein développement et commencent à trouver leur utilité dans le domaine de l’enseignement. Ces lunettes de réalité virtuelle facilitent la pratique dans des espaces immersifs. Cet outil de simulation est déjà utilisé en médecine chirurgicale. Cela permet surtout insiste Bruno Martin…d’avoir des informations enrichies sur le monde qui nous entoure …
La Sense Mother est l’invention de Rafi Haladjian. Cette véritable « mère juive », comme l’explique son concepteur, est à la tête d’une famille de petits capteurs connectés baptisés Motion Cookies. Polyvalents, ceux-ci sont paramétrables. Ils peuvent mesurer ce que vous voulez. Les Cookies détectent les intrusions dans la maison, mesurent l’activité physique, veillent à la bonne prise des médicaments, analysent la qualité du sommeil, surveillent les objets précieux, mesurent le brossage de dents, signalent l’arrivée et les départs de la maison, etc.
Dans le secteur de la domotique, cela bouge beaucoup. La Ninja Sphere va pouvoir contrôler la température, l’éclairage, mesurer votre consommation d’énergie, savoir lorsque vous et vos animaux de compagnie êtes présents, et maîtriser tout ce que vous lui connectez. En récoltant les données de vos appareils, de votre environnement et en fonction de l’emplacement de votre sphère, celle-ci va pouvoir vous conseiller intelligemment sur les gestes à adopter et vous propose d’agir sur vos appareils uniquement lorsque vous en avez besoin. Par exemple, lorsque vous êtes absents de chez vous et qu’une lumière est allumée ou que le chauffage est toujours en fonctionnement, vous allez recevoir une notification smartphone vous proposant d’agir sur ces appareils afin de les arrêter. D’ailleurs, en fonction de votre position dans la maison, les notifications vous parviendront sur différents supports, comme sur la télé lorsque vous regardez un film dans le salon.
Portée par une startup française, la pédale connectée Connected Cycle se destine avant tout aux cyclistes citadins qui veulent garder un œil sur leurs performances à vélo, mais également sur le vélo lui-même. Car la Connected Cycle fait bien plus que de la mesure de soi : dotée d’une carte SIM, elle permet de localiser le vélo où qu’il soit depuis son smartphone, sans dépendre d’une connectique WiFi ou Bluetooth. Un argument de poids pour les personnes qui craignent de se faire voler leur deux-roues.
connected cycle #mobilité … se déplacer plus souvent en vélo …
https://www.clubic.com/mag/sport/actualite-764938-connected-cycle-pedale-velo-connectee-francaise-campagne-indiegogo.html
À travers ces quelques exemples, on voit bien que les possibilités sont infinies.
5.
Mais quid de la formation ?
Ces objets vont battre la mesure. A nous de faire la chanson. Et là, tout est à inventer. Et les propositions ont fusé. Même si tout le monde s’interroge sur la problématique de la propriété des données et de leur sécurité. Dans tous les cas, la croissance des objets connectés sera conditionnée par la mise en place de mesures de sécurité drastiques à tous les niveaux de la chaîne et vers une ouverture plus grande aux autres fournisseurs (API).
Vision 360° des objets connectés par Monsieur CES !
Olivier Ezratty, la star du web, était notre invité pour un tour d’horizon du marché de l’internet des objets !
Bruno Martin pose la question de la place de l’objet connecté en tant qu’outil pédagogique :
- L’objet connecté en tant que collecteur de données sur l’efficacité de la formation ?
- L’objet connecté comme catalyseur de pédagogie active ?
- Les objets connectés peuvent-ils nous permettre de générer des données exploitables en formation ?
- Permettraient-ils d’avoir une approche individualisée de la formation ?
- Peuvent-ils permettre aux actifs d’être dans une démarche permanente d’apprentissage (adaptive learning) ?
- À quelles fins pédagogiques pourrions-nous utiliser ces objets ?
Les échanges ont été nombreux avec la salle. Il apparaît que l’étape préalable aujourd’hui est de définir un scénario pédagogique où pourraient s’intégrer des mesures. Certains sont évidents et peuvent être mis en route rapidement. D’autres sont de l’ordre de l’anticipation.
Demain le formateur et les apprenants posséderont des capteurs qui permettront de mesurer leur niveau de concentration et de déduire le type d’intelligence et ses besoins d’apprentissage. Surtout, les données seront consolidées dans la durée. La connaissance du cerveau permettra de lancer des exercices de révision au bon moment. C’est-à-dire pour un effet maximum. Société de la surveillance consciente, l’apprenant pilote ses datas et apprend de son comportement et de ses inclinaisons. L’adaptative learning permet dans ce cas une personnalisation extrême des parcours.
Les casques de réalité augmentée sont intégrés dans toutes les formations pour manipuler et développer les compétences de mise en oeuvre. Des robots, bourrés de capteurs, permettent, comme le sympathique Thymio, de développer une démarche exploratoire. Cela constitue un excellent exemple d’une approche scientifique: selon un processus itératif, les élèves construisent leur savoir en émettant des hypothèses qu’ils doivent ensuite confronter à la réalité pour les valider.
Comme à chaque avancée technologique, la question de la liberté est au centre des débats. Les objets connectés auront du sens, si l’utilisateur peut manipuler les données provenant des différents appareils. Au final, les premières vagues d’objets sont des gadgets pour technophiles.
Ce qui est certain c’est que l’ensemble de ces premiers objets connectés grands publics d’aujourd’hui portent déjà en eux des vertus pédagogiques : nous aider à mieux nous nourrir, nous aider à mieux entretenir notre santé, à mieux nous connaître, à mieux conduire, à mieux consommer, tous nous poussent à adapter nos comportements au quotidien dans une logique d’amélioration continue et de formation permanente.
Gageons que d’ici peu le monde des objets connectés saura développer les connexions et interactions utiles au monde l’enseignement de la formation professionnelle. Et faisons confiance au génie humain pour penser que cela se fera dans un seul but : le progrès humain..
Pour bien prendre la mesure de ce que va changer The Internet Of Things sur notre économie et nos métiers lire absolument le numéro de Mai de la Harvard Business Review :
6.
Ce que les objets connectés vont révolutionner dans les entreprises
Si le grand public adopte en masse ces nouvelles technologies que sont les objets connectés, qu’en est-il dans la sphère professionnelle et plus précisément dans l’industrie ? Pour Amor Bekar, président d’IFS France, l’intérêt de ces technologies ont un réel potentiel, notamment pour les activités industrielles, de distribution et des services : production, entreposage, logistique… La réduction des cycles d’innovation, l’amélioration de la traçabilité ou encore une meilleure sécurité au travail sont également des pistes qu’il trouve intéressantes.
https://www.usine-digitale.fr/article/ce-que-les-objets-connectes-vont-revolutionner-dans-les-entreprises.N300942
7.
18 chiffres à connaître pour comprendre le potentiel du marché des objets connectés
Une infographie publiée il y a quelques mois par nos confrères des Echos, révèle les potentialités gigantesques de l’internet des objets (IoT) et de son impact sur notre quotidien et notre société. Entre les opportunités et les risques liés à l’utilisation de ces objets connectés, les camps sont partagés. Seule chose certaine, notre monde de demain sera ultra-connecté et nous devrons apprendre à mieux protéger nos données.
https://www.maddyness.com/prospective/2015/05/12/objets-connectes-securite/
Objets connectés : entre phénomène de société et enjeux sociétaux
Ils étaient 4 milliards en 2010. Ils seront entre 50 et 80 milliards d’ici à 2020. Oscillant entre effet de mode et véritable tendance de fond, les objets connectés suscitent un intérêt croissant tout en soulevant quelques inquiétudes. Un sujet abordé lors du prochain Forum 5i. Entretien avec Isabelle Guillaume, déléguée générale du pôle de compétitivité Minalogic, qui animera cette table ronde.
https://lessor.fr/objets-connectes-entre-phenomene-de-societe-et-enjeux-societaux-10072.html
Les objets connectés & les API, catalyseurs de l’innovation
80% des objets connectés dans le monde seront dans le monde de l’entreprise ! et les API sont l’un des catalyseurs pour l’innovation, à travers la vidéo ci-dessous IBM montre des usages déjà en place. Ses objets sont faits par exemple dans le Retail pour interagir avec vos clients, il vous faudra anticiper pour récolter les informations en utilisant de l’analytique et du prédictif pour comprendre et répondre aux besoins.
https://www.servicesmobiles.fr/les-objets-connectes-les-api-catalyseurs-de-linnovation-27697/
en 2020 ?
Comment vivrons-nous en 2020 avec les objets connectés ?
Comme vous le savez, les objets connectés sont en pleine explosion, et ce phénomène touche tous les domaines: confort, sécurité, santé, sport, etc… Malgré tout, pour beaucoup, la notion d’objet connecté, et leur utilité, restent totalement abstraites. Il y a encore 5 ans les objets connectés étaient quasi inexistants, et ne nous empêchaient pas de vivre. Alors, quel est donc leur intérêt ?
https://blog.domadoo.fr/2015/05/07/vivrons-2020-objets-connectes/