Après la génération Y, la génération Z : comment les manager ?
Publié le : mar 02 juin 2015Views: 2960

Publié dans : Méthodes et organisation

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Ultraconnectés et dynamiques, mais individualistes et hostiles à l’autorité : voilà tracé à gros traits le profil des générations Y et Z. Des générations qui donneraient parfois du fil à retordre à leurs managers, désemparés face à ces employés d’un genre nouveau qui bousculent les schémas classiques au travail. Comment les manager avec succès ? Voici quelques clefs de compréhension et d’appréhension de ces jeunes générations.

Cela fait quelques années déjà que la génération Y, – celle des 20-35 ans qui compose 20% de la population française- a amorcé un grand virage dans le monde du travail : quête de sens, rejet de l’autorité verticale, goût de l’autonomie et propension marquée à utiliser les outils connectés pour travailler… Ces jeunes qui font souffler un vent nouveau aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public, cassent les codes, promeuvent une nouvelle vision du travail… et déstabilisent leurs managers !

« Les Y ont poussé les anciennes générations –que ce soient les Baby-Boomers ou la génération X – à évoluer, se félicite Jean-François Lemmet, consultant formateur RH, ancien DGA d’une grande collectivité locale d’Île de France. La coexistence et les divergences entre les générations ont toujours existé au travail. Mais cette fois-ci avec la génération Y et bientôt avec l’arrivée de la génération Z, la rupture est plus nette ».

Certes, les jeunes générations apportent de la modernité dans la fonction publique en encourageant, par exemple, l’usage des nouvelles technologies, mais ils font naître, aussi, des relations au travail inédites. « Les grandes caractéristiques que partagent les Y et les Z peuvent se résumer ainsi : ils font plus prévaloir leurs droits que leurs devoirs, sont dans le zapping permanent et l’immédiateté, et surtout leur comportement par rapport au chef est déconcertant. Ils ont un style beaucoup plus direct et font tomber les barrières », souligne Jean-François Lemmet.

 

 

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