La métaphore visuelle en facililtation graphique
Publié le : mer 11 octobre 2023Views: 366

Publié dans : Cognition et Communication

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La facilitation graphique regroupe un ensemble de techniques qui visent à partager et faire émerger des idées et de la cohésion, via un mélange de visuels, de mots clés et d’expressions. Les images y occupent une place importante. Et ces images sont d’autant plus efficaces qu’elles ne se contentent pas d’illustrer platement des mots clés.

Jouer les archaïsmes : puisons dans l’histoire des objets

Notre décennie a fait disparaître de nombreux symboles. Que vous vouliez représenter le montage de films, le téléphone, la photo, les échanges écrits…. l’image contemporaine sera toujours un rectangle noir avec une dalle en verre, et un minuscule œilleton en haut, au centre…

Des métaphores vivantes : évitons la métaphore sur catalogue

Pour que la métaphore fonctionne, il faut qu’elle évoque ce qu’elle vise sans trop d’ambiguïté, mais il faut aussi qu’elle attire l’attention, qu’elle surprenne et qu’elle séduise. Pourtant, le facilitateur débutant est demandeur de technique. « Comment dessines-tu tel objet ? » est une question régulière. Faire une voiture en quelques traits, un animal en quelques secondes sont des compétences non négligeables. Mais sans doute faut-il aller au-delà.

Le risque des métaphores : un sens peut en cacher un autre

Le sens des objets évolue justement. Une métaphore qui faisait rêver il y a quelques années peut dans certains contextes devenir repoussoir. Le moteur, la fusée étaient des images inspirantes il y a encore peu. Un laboratoire bourré de produits chimiques pouvait être un prétexte pour réfléchir à des facteurs de réussite…

Des variantes pour sortir des formes génériques

On raconte cette histoire de Diogène qui parcourait les rues avec une lanterne en criant : « Je cherche un homme ».  Les volontaires qui se présentaient étaient pourtant chassés sans ménagement. « Tu n’est pas UN homme, tu es Leandros, Niketas, Thimotheos ou Callias ! ». Gardons cette histoire en mémoire. Ne dessinons pas des bonshommes, mais des personnages capables de porter une histoire. La facilitation graphique gagne à sortir des formes génériques et à donner de la vie aux lieux et aux objets.

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