La formation c’est d’un cĂ´tĂ© un expert qui sait, de l’autre un apprenant qui ne sait pas.
Une simple histoire de vases communicants.
Et si c’Ă©tait plus compliquĂ© que ça ?
Former c’est :
- provoquer la motivation et l’attention
- mobiliser les capacitĂ©s d’autodidaxie
- mettre en capacitĂ© d’apprendre
- accompagner dans l’apprentissage
Le reste, ce n’est ni de la formation ni de la pĂ©dagogie, mais de l’exposĂ©, de la confĂ©rence, de l’apport thĂ©orique. Si former c’Ă©tait formaliser et transmettre du savoir, un bon bouquin pourrait suffire.
Comment sortir du schéma classique de pratiquement toutes les formations, qu’elles soient en salle ou à distance :
- apports théoriques
- questions/réponses
- exercices pratiques
- Ă©valuation
Pour vous aider à trouver des alternatives, posez-vous la question : « comment avez-vous appris à faire du vélo ? »
- Par une description exhaustive des composants d’un vélo ?
- Par une explication des principes physiques ?
- En regardant les cyclistes faire du vélo ?
- Ou bien en … faisant du vélo, avec une personne bienveillante ?
Le piège : la théorie sans la pratique, c’est si pratique !
Perché en haut de son savoir, l’expert a du mal à se mettre à la place du novice. Il est tenté de vulgariser son savoir uniquement par des supports et laisser l’apprenant faire par lui-même le travail de transposition dans son quotidien après la formation.
C’est bien la principale faiblesse de la majorité des dispositifs : former de façon théorique, en ignorant l’appropriation et la mise en pratique.
L’esquive : confondre interactivité avec attractivité
Quand un concepteur pédagogique fait le constat que sa formation centrée sur le contenu est peut engageante, il est tenté de penser (trop tard) à l’apprenant en lui proposant de se mettre en action par des quiz ou des clics par-ci par-là . Les activités proposées sont alors peu pertinentes pour l’apprentissage et servent de cache-misère pédagogique.
La recette : commencer par la fin, c’est un bon début
En partant des situations de travail, il est plus aisé de décrire de façon opérationnelle et concrète, les objectifs de formation, et d’imaginer alors des activités pédagogiques pertinentes.
Partir des besoins concrets la voilà la bonne idée !
Mais alors pourquoi cela n’est-il pas systématiquement fait ? Tout simplement, parce qu’il faut sortir de l’enfermement dans le contenu, prendre le temps et le risque de créer un parcours qui ne suit pas les rails de la structuration des supports fournis
et cette semaine, on vous parle aussi de :
- Le rôle grandissant de l’intelligence artificielle (IA) dans la formation e-learning (selon Callimedia)
- Plateformes eLearning : vers un nouveau paradigme ? (selon Didask)
- c’est tendance :Â Promptologie
- du cĂ´tĂ© de la techno : la vidĂ©o dopĂ©e Ă l’IA
- du côté pédago : apprendre avec les énigmes
- un peu de méthode : la formation reste « opaque »
- on cogite :Â vive la pairagogie !
- avant de fermer votre bureau : On révise ses classiques
- notre sondage de la semaine : Immersive Learning / MĂ©tavers : vous y songez ?
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