Quelle part l’entreprise doit-elle prendre à la formation professionnelle des jeunes ? La question n’a rien de nouveau, pas plus que les revendications d’une adéquation entre les cursus proposés et les besoins des entreprises.
La persistance de l’apprentissage sur le tas
Au seuil du XXe siècle, nombre d’acteurs et d’observateurs s’inquiètent d’une « crise de l’apprentissage » liée aux changements techniques, à l’expansion de nouveaux secteurs économiques, aux transformations de l’organisation des entreprises.
Des écoles professionnelles
Dès le début du XXe siècle, la préparation au métier, générale ou spécialisée, prend d’autres formes que cet apprentissage sur le terrain. Ainsi, l’introduction du travail manuel dans l’école primaire de la IIIe République se fait sans lien direct avec les entreprises, à l’exception de dons de matériel permettant d’outiller les classes, éventuellement de visites. Les écoles d’arts et métiers, les écoles pratiques de commerce et d’industrie ou encore les écoles nationales professionnelles, qui accueillent les élèves après la fin de l’instruction obligatoire fixée à 13 ans, et même à 16 ans pour certaines, consacrent une part parfois prépondérante au travail en atelier.
L’essor d’une pédagogie de l’alternance
La tendance au rapprochement des cursus en apprentissage, sous contrat, et des cursus en lycée professionnel, sous statut scolaire, se mesure à la part croissante des temps passés en centres de formation d’apprentis (CFA) pour les premières, en entreprise pour les secondes.
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Repéré depuis https://theconversation.com/enseignement-professionnel-entre-ecoles-et-entreprises-une-histoire-complexe-206450
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