L’avenir est-il lié au code informatique ? Nos enfants vont-ils devoir suivre des cours de code ? Est-ce que le code sera le latin du 21e siècle ? On savait déjà que les maths étaient un drôle de choix pour effectuer une sélection à l’école, mais si le code devient la matière d’avenir, il est temps de s’y intéresser. Décodage…
Pourquoi coder ?
Depuis toujours, quand une technologie émerge, la connaître et la maîtriser a donné une longueur d’avance sur son temps. À l’époque de l’imprimerie, les auteurs avaient la plume, les imprimeurs les caractères de plombs et les presses. Avec l’arrivée de l’électronique, certains achetaient de coûteux appareils, d’autres les fabriquaient avec leur fer à souder. Avec l’informatique et l’ère digitale, certains utilisent des logiciels, d’autres les inventent.
D’accord, mais pourquoi devrait-on tous savoir coder ? Pourquoi est-ce aussi important que savoir lire ou compter ?
Il semblerait qu’à notre époque, être un as du clavier donne de super pouvoirs. Humm, humm… Il ne faudrait pas tout confondre. Le mythe du « petit génie de l’informatique », mi-pirate, « mi-géo trouve-tout » qui crée le logiciel du siècle, crée sa startup, devient riche et change le monde, ressemble plus à une fable mélangeant un peu toutes les tendances actuelles, qu’une réelle analyse et une compréhension de notre monde.
Il est vrai que certaines activités de création informatique nécessitent de savoir coder, et que notre quotidien est cerné par les logiciels, mais il n’est pas sûr que l’incapacité à savoir coder soit un vrai handicap.
Digital Learning = coder ?
Comme pour toute technologie, arriver à un niveau de maturité qui la rend invisible prend du temps. Les outils et les technologies du Digital Learning n’ont pas encore cette maturité, et pour en tirer le meilleur, il faut encore savoir que #FF0000 correspond au rouge et #00FF00 au vert, que <BR> provoque un saut de ligne dans une page web. Cela permet d’atteindre un meilleur niveau de qualité.
Avoir une certaine « affinité » avec les logiciels permet d’en tirer le meilleur ; en comprendre leur logique et être capable d’en exploiter toute la richesse fait une grande différence. Pouvoir corriger quelques détails dans le code d’une page sans tout casser fait gagner un temps fou et limite le cloisonnement entre les membres d’une équipe.
Le e-Learning a regardé le web de loin, a tout misé sur Flash, et a longtemps ignoré les mobiles, les outils, les méthodes, les habitudes du e-learning n’ont pas le code web dans leurs ADN. Aujourd’hui, le Digital Learning impose le Web. Il faut donc rattraper le retard à marche forcée.
Et comme en musique, où le solfège est incontournable pour atteindre un niveau professionnel, le code l’est tout autant en Digital Learning.
Il est bien sûr possible de concevoir, produire, déployer des contenus Digital Learning sans écrire une seule ligne de code (et cela sera encore plus vrai demain qu’aujourd’hui), mais avoir quelques notions de code, ou mieux avoir un codeur dans son équipe permet de surmonter certaines difficultés, et d’atteindre un niveau de qualité ou de performance supérieure.
Coder or not coder ?
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Les outils du Digital Learning zéro-code sont plutôt rares. La plupart proposent un premier niveau de fonctionnalités sans avoir recours au code, mais bien souvent, les fonctionnalités les plus avancées nécessitent d’y recourir.
Choisir cette catégorie d’outil vous affranchit de la douloureuse étape du débogage. En effet la majorité des « bugs » sont dus à un défaut de code. Ne rien coder, vous apporte le grand luxe de ne pas partir à la chasse au bug.
Cependant, vous serez certainement frustré de ne pas atteindre le niveau de qualité ou de sophistication de vos petits camarades qui eux savent utiliser avant vous les dernières nouveautés technologiques qui n’ont pas encore leurs logiciels dédiés ou leurs fonctionnalités accessibles aux simples humains.
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En choisissant cette voie, vous entrez par la petite ou la grande porte dans le monde du développement informatique. Les premiers pas peuvent être traumatisants, tant sa complexité peut impressionner. Le nombre de concepts, de nouveaux vocabulaires, d’outils, de techniques et de méthodes est au-delà de l’échelle humaine, l’exploration peut-être sans fin et il faut abandonner rapidement l’idée de tout connaître et tout maîtriser.
La première étape est donc de délimiter le périmètre de ses besoins et de s’y tenir. Ensuite, vous allez rapidement comprendre que tout apprentissage se fait par essai/erreur…
Si vous surmontez la longue et difficile appropriation du code, l’aisance et la liberté que vous procurera sa maîtrise risquent bien de vous enivrer tellement le champ des possibles est vaste.
Ceci étant dit, si vous avez envie d’apprendre à coder, commencez donc par ICI.
