Les 4 actifs d’un organisme de formation après la réforme – Le blog de C-Campus
Publié le : jeu 02 février 2017Views: 1727

Publié dans : Méthodes et organisation

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Traditionnellement les actifs immatériels d’un organisme de #formation résidaient dans l’expertise de ses consultant-formateurs et la qualité de son portefeuille client. Sous le double effet de la transformation digitale et de l’évolution du cadre réglementaire, la valeur et la pérennité d’un organisme de formation semble s’évaluer dorénavant à travers 4 actifs immatériels principaux. C’est autant de défis à relever pour les organismes de formation et autant de critères de sélections pour les donneurs d’ordre.

Des références clients au référencement OPCA

La qualité du portefeuille-clients d’un organisme de formation a toujours eu et, a encore aujourd’hui, une valeur essentielle. Pour l’organisme de formation, il en va de sa pérennité. Pour les donneurs d’ordre, c’est un gage d’expérience et de qualité. Mais cela n’est plus suffisant. Les organismes de formation devront demain de surcroît maîtriser parfaitement la relation avec leurs OPCA. Cela signifie évidemment être enregistrés au data-dock et référencés par les OPCA, mais leurs offres devront être également retenues parmi les actions collectives des OPCA. Et leurs systèmes de gestion administrative parfaitement alignés sur les spécificités de chacun des financeurs.

Des certifications, oui mais flexibles !

Deuxième actif à maîtriser : les certifications. Pour accéder aux fonds de la formation professionnelle, les formations réalisées doivent aboutir à une certification. Mais la certification ne doit pas remettre en cause le modèle agile des formations courtes et sur-mesures. Posséder un diplôme ou un titre n’a pas de valeur en soi pour un organisme. Encore faut-il qu’il soit capable d’organiser les épreuves de certifications à moindre coût avec un taux de réussite élevé.

Des plateformes de contenus de qualité

On entend très souvent : « cela ne sert plus à rien de maîtriser le contenu, le savoir est partout sur la toile ». C’est vrai, si vous intervenez sur des programmes génériques : les bases du français et des mathématiques, les fondamentaux du management ou du #digital. Mais ce contenu-là n’entrent pas ou très peu dans les plans de formation des entreprises.

Du formateur au médiateur pédagogique

Le #formateur d’hier était un « passeur de savoir ». Lui, « Sachant », devait transmettre aux « Non-sachants ou Apprenants ». Mais si le savoir est sur des plateformes, à portée de clic, « l’expert-transmetteur d’information » n’a plus de valeur.

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